Rien ne va plus au sein de la formation du RCK, suite au dérapage qu'a connu la réunion du conseil d'administration de la SSPA/RCK, mardi dernier à Kouba, au point de pousser les joueurs à faire grève et à réclamer leurs papiers pour quitter le club. Dans les faits, tout est parti de cette réunion de mardi dernier, et qui a vu l'ex- président de la SPA/RCK, Bouzid Negache, démissionnaire en date du 3 avril 2011, avec le concours d'un autre membre actionnaire, refuser de céder le témoin, se targuant d'être toujours en poste en qualité de président du conseil d'administration et d'actionnaire majoritaire. Une manière de torpiller tout le travail accompli jusque- là par le bailleur de fonds, Salim Messani, et le président du club reconnu, Sofiane Mecheri. Comme le soulignent tous ceux avec qui nous avons pris attache. Une position maladroite que les autres membres, à leur tête l'actuel président du club, auraient essayé vainement d'expliquer à l'ex-président, sans succès. De divergences en divergences, la réunion s'est terminée en queue de poisson, sans aucun résultat fiable. Le plus dur, c'est qu'en apprenant ce qui a été dit lors de cette réunion, Salim Messani, qui était pressenti pour le poste de président du conseil d'adminitration, aurait décidé de ne plus mettre un DA tant que ces derniers n'auraient pas cédé leur part ou démissionné carrément. Nous avons appris également que l'ex-direction de la SPA /RCK est en situation de banqueroute, car ayant consommé les trois quarts de son capital. Comme un malheur n'arrive jamais seul, passée la date butoir d'engagement en championnat de Ligue 2, jeudi 11 du mois en cours, le club risque une exclusion tout simplement. Du côté de Kouba, on multiplie les rencontres et autres réunions, mais la situation à l'heure où nous mettons en presse reste en stand-by. De banqueroute au piquet de grève, et une crise qui se profile à l'horizon, le RCK, même dans les pires moments de son histoire, n'a jamais vécu pareille situation.
