La ville de Lakhdaria croule sous le poids des tonnes de déchets ménagers et autres détritus, auxquels les pouvoirs publics n'arrivent toujours pas à trouver une solution. Les immondices s'amoncellent sur les trottoirs au vu et au su de tout le monde. Cette situation dure depuis une quinzaine de jours après que la décharge habituelle ait cessé de recevoir les ordures ménagères de la ville. La décharge communale, implantée entre Tiliouine et Madinet El Hayet depuis plus d'un quart de siècle, a été fermée par les habitants avoisinant le site, à cause de la fumée et des odeurs désagréables qui s'y dégageaient. En nous enquerrant sur ce problème, B. Omar, un élu à l'APC de Lakhdaria, nous a indiqué «qu'une décision de transférer la décharge vers le site de Tougas, une localité située en contrebas du mont Lalla Oum Saâd, a été prise à l'issue d'une réunion de l'APC la semaine dernière. L'étude de faisabilité est prête et le budget, d'un montant de 14 milliards de centimes, a été mobilisé pour cette opération», ajoute notre interlocuteur, qui déplore cependant l'absence de l'apport de l'administration de la daïra et de la wilaya pour trouver une solution définitive à ce problème. Pour assurer un tant soit peu la propreté de la ville, les services d'hygiène de la commune procèdent par des enlèvements en petites quantités de déchets des lieux de la décharge. Dans certains endroits, les déchargements se font sous la protection, car les camionneurs sont souvent renvoyés, et même menacés, par les habitants limitrophes des endroits provisoirement utilisés. En attendant une solution, les ordures dénaturent la ville de Lakhdaria.
