L'homme d'affaires Issad Rebrab était hier à Annaba, à l'invitation de l'Ecole préparatoire des sciences économiques, commerciales et sciences de gestion, où il a animé une conférence-débat sur le thème « En Algérie, on peut tout réussir». Organisée par la direction de cet institut d'excellence de l'université Badji Mokhtar, cette conférence a pour objectif de mettre les étudiants en contact avec des personnalités qui ont réussi leur parcours dans le domaine économique et financier en Algérie ; le patron du groupe Cevital en est une. Devant un parterre archicomble d'enseignants, d'étudiants et de cadres supérieurs, l'homme d'affaires a partagé volontairement sa propre expérience avec l'assistance en réitérant ses encouragements à l'esprit d'initiative, synonyme de volonté et de réussite. «Il faut être déterminé à affronter les difficultés conjoncturelles seule garantie de la réussite», a-t-il conseillé à la future génération de créateurs d'entreprises. Pendant son intervention, l'homme d'affaires a tenu en haleine une assistance nombreuse durant plusieurs heures. «Les possibilités de création de projets et d'entreprises sont illimitées en Algérie, qui abonde en richesses, tous types confondus. Notre pays est stratégiquement situé face à l'Europe et offre toutes les possibilités de réussite», estime-t-il. Et comme exemple de réussite, il ne trouvera pas mieux que son cas. En effet, sans fausse modestie, il a retracé son propre parcours dans le monde des affaires et de l'industrie. Depuis 1971, date de sa prise de participation dans la Socomeg – une petite entreprise de construction métallique – à la création de la société Profilor (huisseries en aluminium) en 1975 jusqu'à l'édification du groupe Cevital en 1998, il n'a pas posé ses valises puisqu'il n'a pas cessé de le développer jusqu'aujourd'hui. Mieux encore, il a étalé ses ambitions de continuer d'investir dans plusieurs autres domaines, notamment dans la transformation du gaz propane et la création d'unités de fabrication de polypropylène. Il a fait part également à son auditoire de son projet de construction d'un port autonome dans la région Centre, parce que, selon lui, l'Algérie enregistre un déficit important en matière d'infrastructures modernes le long de ses 1200 km de littoral. Des projets et tant d'autres initiatives qu'il ne manquera pas de réaliser dans son pays. A ce titre, il a invité les jeunes étudiants à emprunter son parcours, à condition qu'ils ne baissent pas les bras devant les obstacles auxquels ils se heurteront inévitablement.
