20e édition du festival national de la chanson amazighe attire de nombreux fans depuis son ouverture    Sayoud appelle à la poursuite des efforts avec le même engagement afin d'atteindre les objectifs fixés    Grande affluence au pavillon de l'Algérie au Salon international de l'agro-alimentaire et des boissons à Moscou    Abdelkader Djellaoui insiste sur la nécessité d'élaborer un Plan d'action immédiat    Plus de 20 agences humanitaires internationales appellent l'ONU à intervenir d'urgence    Attaf reçoit Staffan de Mistura    La Palestine mérite la liberté et la souveraineté    CAN de hand U17 féminin : L'Algérie s'incline face à l'Egypte    Ligue 1 (match avancé) Le MCA n'a pas eu un match facile face au MCO    Ligue 1 Mobilis : L'USMA sanctionnée de deux matchs à huis clos dont un avec sursis    Plus de 3 500 pneus destinés à la spéculation illicite saisis, quatre individus arrêtés    Réunion de coordination entre wali et membres de l'exécutif    Plus de 4.780 appels recensés sur les numéros verts durant le mois d'août    M. Bouden participe en Malaisie aux travaux de l'AG de l'Assemblée interparlementaire de l'ASEAN    Festival international du film d'Imedghassen: le film algérien « Nya » remporte le prix du meilleur court-métrage de fiction    Un géant du cinéma s'en va    Djaffar Beck, le rire comme moyen d'éducation à la citoyenneté    Université : plus de 4.000 postes budgétaires pour atteindre l'indicateur international d'encadrement pédagogique    Bendouda inspecte l'état d'avancement des travaux de réhabilitation de la Bibliothèque nationale et du projet de numérisation des manuscrits    Prévention contre la toxicomanie: Hidaoui donne le coup d'envoi de la 2ème édition du camp de formation des jeunes médiateurs    L'Algérie prend part à Vienne à la 69e Conférence générale de l'AIEA    APN: Boughali reçoit une délégation de notables de la wilaya de Djanet    Judo / Mondiaux 2025 des juniors : l'Algérie avec six représentants à Lima    Palestine : des dizaines de colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade d'Al-Aqsa    Le ministre de la Santé s'enquiert à Oum El-Bouaghi de l'état de santé des victimes de morsures de chien    Journée internationale de la paix: l'UIPA réaffirme l'impératif de consacrer la culture de la paix et du dialogue dans la résolution des conflits    Exposition universelle d'Osaka: l'Algérie organise une conférence scientifique sur la stratégie nationale pour le développement des énergies renouvelables et l'hydrogène    Agression sioniste à Ghaza: le pape dénonce le déplacement forcé des Palestiniens    Athlétisme/Mondiaux-2025: l'Algérien Yasser Triki qualifié pour la finale    Cnep-Banque: ouverture d'une nouvelle agence à Tipaza    Basket/Coupe du monde: victoire de la sélection algérienne face au Venezuela    Le ministre de la Santé reçoit l'ambassadeur de la République populaire de Chine en Algérie    Séisme de 3 degrés dans la wilaya de Médéa    El Bayadh Décès du Moudjahid Kherrouji Mohamed    Les massacres d'Ouled Yaïch à Blida, un autre témoignage de l'horreur du colonialisme    Nouveaux ministres et innovations    Programme TV - match du mercredi 29 août 2025    Programme du mercredi 27 août 2025    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Il faut créer une académie professionnelle de danse
Fatm Zohra Namous. Chorégraphe
Publié dans El Watan le 25 - 11 - 2011

La chorégraphe et professeur de danse, Fatm Zohra Namous, dirige l'école de danse Arabesque à Ouled Fayet, dans la banlieue d'Alger. Présidente d'honneur du 3e Festival international de danse contemporaine d'Alger, du 21 au 26 novembre, elle a travaillé pendant longtemps au Ballet national.
- Comment évolue la danse contemporaine en Algérie ces derniers temps ?
Nous avons connu plusieurs expériences de danse contemporaine. Actuellement, le problème se pose pour toutes les formes de danse, pas uniquement pour la contemporaine. On manque de communication, on ne sait pas ce que les uns et les autres font. Il existe de petits groupes qui font de belles choses, mais les occasions de voir le fruit de leur travail n'existent pas. A travers le pays, des initiatives sont prises. Il est vrai que ce n'est pas encore d'une classe internationale, mais le niveau est bon. Sonia Amélio, danseuse mexicaine (lors de l'ouverture du troisième Festival international de danse contemporaine d'Alger, ndlr), a rappelé que la base de l'expression contemporaine est la danse classique.
- Beaucoup de jeunes arrivent à la danse par la rue, le hip-hop, l'urban dance, le break, etc. Ils n'ont pas de base classique…
Je gère une école de danse depuis des années. Je travaille avec des enfants de 5 ans et des jeunes filles de 25 ans. Je leur assure une formation de danse classique. Je les initie aussi à la danse contemporaine. Je reçois des parents, des grands-parents, bref, tout le monde participe. Il y a un amour de la danse. Il faut savoir transmettre le message et interpréter sainement et proprement la danse. Cela dit, nos écoles sont toujours dans le domaine amateur, pas professionnel, parce que le travail se fait en parallèle.
- Justement, comment professionnaliser tout ce potentiel juvénile qui n'est pas pris en charge, marginalisé parfois ?
On essaie, à travers ce festival, d'amener des groupes algériens. Des groupes qu'on découvrira au fur et à mesure. Notre but est de les sceller les uns aux autres pour en faire des compagnies professionnelles. Tout est possible.
- La société ne considère-t-elle pas la danse comme un art mineur ?
Au contraire. La société apprécie la danse et aime l'expression corporelle. L'Algérien adore danser. Il faut peut-être apprendre à bien danser. Il est vrai qu'il ne faut pas montrer une expression vulgaire, mais une expression saine. C'est à travers l'interprète qu'on juge la danse. Si je danse d'une façon vulgaire, on pense que la danse l'est tout aussi. Il appartient aux interprètes de donner la belle image pour qu'on puisse respecter cette expression corporelle.
- Et comment améliorer la formation dans ce domaine ?
A mon avis, comme il existe des instituts de théâtre et de musique, il est important de créer une académie professionnelle de danse. Danse au pluriel : classique, néoclassique, contemporaine, folklorique, etc. Tous les genres de danse doivent être représentés. Il est vrai que les gens ne savent pas différencier tous les genres. Aussi faut-il renforcer la formation et l'éducation artistique. Cela aidera à mieux comprendre la différence qui existe, par exemple, entre le contemporain et le moderne.
- Sofiane Boulegraâ a recruté des danseurs pour sa chorégraphie Nya, dans la rue, sur le tas. Il les a formés pour monter un spectacle en septembre 2010…
Il a pris un risque. Je le félicite. Il a réussi à récupérer des jeunes qui aimaient déjà la danse. Il n'a donc pas pris des gens au hasard. Dans son groupe, il y a des jeunes qui ont fait l'école de Bordj El Kiffan. Certains danseurs n'ont pas terminé leur formation. Mais tous ont une base en danse. Il ne s'agit pas donc de jeunes pris dans la rue.
- Sera-t-il possible aux jeunes compagnies de danse de vivre de leurs spectacles dans le futur ?
Tout à fait. La demande existe. Et les portes sont ouvertes. L'art n'a pas de frontières. Donc, je suis très optimiste.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.