Les paramédicaux spécialisés ont observé un sit-in dans la matinée d'hier devant l'hôtel des finances pour exiger du contrôleur financier de l'Etat la reconnaissance des avantages liés à leur profession et prévus par le décret 95/300. Ils ont demandé la révision de la position de celui-ci qui a procédé à un rejet notifié infondé sans considération, affirment-ils, du décret précité qui leur accorde ces avantages. À l'appui de leurs revendications une pétition exhibée et signée par une centaine d'agents paramédicaux spécialisés, de sages-femmes, d'auxiliaires en anesthésie et réanimation qui se disent privés de l'attribution des droits énumérés par les textes réglementaires. Le bras de fer engagé avec l'organe de contrôle des dépenses de l'Etat porte sur le problème de l'équivalence de grade et de celui du niveau de qualification. Ils ont dénoncé la mauvaise application du décret exécutif 91/107 qui nomme encore les infirmiers principaux alors que ce grade n'est plus, selon eux, en vigueur du fait, indiquent-ils, de l'abrogation du décret exécutif 11-121 portant statut particulier des agents paramédicaux.