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Une source d'argent et… de problèmes !
Assurance des personnes
Publié dans El Watan le 02 - 02 - 2012

Pendant que les assureurs privés croisent le fer avec les instances chargées de valider les projets d'investissement, l'ANDI et le CNI, en l'occurrence, les compagnies publiques se sont mises au travail afin de mettre sur le marché, rapido presto, des produits d'assurance de personnes conformes et économiquement accessibles.
Déjà fragilisées par l'appel du ministère, en 2008, à l'augmentation du capital, les compagnies d'assurances privées multiplient les équations afin de réussir, économiquement, la filialisation de l'assurance de personnes exigée par la loi 06-04 du 20 février 2006 qui avait donné aux compagnies d'assurances un délai de 5 ans (mars 2006-mars 2011) pour séparer l'assurance des personnes (AP) de l'assurance dommages. La prorogation des délais à juin 2011 a été semblable à une maigre consolation. Passés les délais, les compagnies n'ayant pas respecté la réglementation en question sont interdites de vendre des produits d'assurance des personnes.
Depuis que le ministère des Finances s'est détourné des plaintes émises par les assureurs, y voyant une pression au moyen d'un arsenal juridique remis au goût du jour, leurs agendas se compliquent par une situation peu commode.
Les experts redoutent même que les nouvelles filiales de l'assurance des personnes puissent survivre à une espèce d'anémie financière suscitée par cette série de nouvelles mesures réglementaires. Abdelali Derrar, directeur général de l'Institut supérieur des assurances et de gestion (Insag), milite d'ailleurs pour l'adaptation des textes réglementaires pour renforcer la solvabilité des compagnies d'assurances. «Force est de constater qu'il n'y a que les compagnies publiques qui ont pu créer jusqu'ici des filiales d'assurance des personnes. En vérité, la filialisation n'est qu'une transformation de la direction d'assurance des personnes en filiale, sans que l'on s'investisse davantage dans la formation et l'innovation en matière de produits et de communication», nous dira M. Derrar. Selon lui, le développement de l'assurance des personnes suppose aussi celui de la bancassurance, un canal par lequel se vendent les produits de l'assurance des personnes. Laquelle condition exige aussi, d'après le directeur général de l'Insag, une «fusion» entre les métiers d'assurance et les métiers de la banque. «Mais ce qu'on craint pour ces filiales d'AP naissantes, c'est qu'elles consomment leur capital au bout d'une année seulement d'existence», explique Abdelali Derrar qui fait remarquer que les recettes de la branche AP sont déjà si fragiles.
2012, l'année des AP ?
Mais les assureurs publics espèrent retrouver les couleurs grâce à l'apport futur des AP, après deux années de croissance molle (6% en 2010 et 2011). Les idées s'emballent. Les compagnies publiques, qui dominent le marché à hauteur de 75% de parts, entendent déclencher une avalanche de produits d'AP dès cette année. La Compagnie algérienne d'assurances et de réassurance (CAAR), qui a été parmi les premiers assureurs à avoir mis en place une filiale d'assurance des personnes, vient de soumettre à l'aval du ministère des Finances un nouveau produit AP. Brahim Djamel Kassali, PDG de la CAAR, estime que l'année 2012 devrait marquer une croissance importante de la branche «assurance des personnes», mais aussi le «démarrage réel de la filiale AP de la CAAR». Sa compagnie entend défendre également son pré carré en la matière en développant l'assurance santé et l'assurance contre les risques simples. La Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), qui est ancienne dans le métier de l'assurance des personnes, vient d'obtenir, elle, le visa officiel pour la vente de produits d'assurance des personnes. D'autres compagnies n'ont, cependant, pas encore décroché la timbale, à l'image d'Alliance Assurances en attente d'un agrément pour le lancement de sa filiale assurance des personnes.
Les assureurs privés peinent à suivre le rythme des compagnies publiques qui, elles, se frottent les mains dès le potron-minet. Les risques d'anémie financière qu'encourent les compagnies privées sont remis au goût du jour après que celles-ci aient péniblement surmonté les difficultés induites par l'appel à l'augmentation du capital. Le chef de file des assureurs, Lamara Latrous, rencontré dans les locaux de sa compagnie, prévoit une croissance des AP autour surtout des «risques habituels (dommages corporels, décès, etc.)», mais s'attend à ce que d'autres produits, liés à la prévoyance, à la santé, à la couverture des risques d'hospitalisation et aux compléments de retraite, «vont devoir se multiplier». Globalement, le président de l'Union algérienne des sociétés d'assurance et de réassurance (UAR) prévoit «une nouvelle dynamique du marché grâce aux AP». Le potentiel du marché est énorme, mais l'enjeu consiste à offrir aux consommateurs, de plus en plus réticents aux produits d'assurance, des offres accessibles et avantageuses.


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