BENI OULBÈNE : Un site naturel défiguré Selon une source locale,des habitants de Béni Oulbène ont tenu à attirer l'attention des pouvoirs publics sur une décharge sauvage près de Oued Boulakhrachef, lequel se déverse dans le bassin du barrage de Guénitra, dans la commune de Oum Toub. Selon leurs dires, ce dépotoir présente des risques aussi bien pour la santé publique que pour l'environnement. Située entre les limites des deux communes citées, la décharge en question est implantée sur un site naturel très fréquenté par les habitants des deux localités. «C'est même l'endroit le plus prisé par les familles. La beauté des lieux a de tout temps attiré tous les mariés de la région qui ont pris l'habitude d'immortaliser leurs noces en prenant des photos dans ces lieux », témoigne un habitant de Béni Oulbène. Les habitants évoquent également l'éventualité de la contaminations des eaux de l'oued et de là, celle du barrage. Ils interpellent les pouvoirs publics pour réagir afin de préserver le site.
Le concept Desertec en débat à l'Hôtel de ville L'association Bariq 21 pour la promotion des énergies renouvelables et le développement durable organisera, samedi prochain, une conférence-débat à l'Hôtel de ville. Selon le président de cette association, cette initiative d'information et de vulgarisation aura à enclencher une réflexion sur le concept Desertec et l'avenir énergétique de l'Algérie. Afin de rehausser le niveau des débats, les organisateurs ont invité deux experts en la matière. Il s'agit de Mustapha Mékidèche, vice-président au Conseil national économique et social (CNES) et Mouldi Miled co-fondateur et directeur exécutif de Desertec university Network (DUN).
COLLO : Les véhicules lourds indésirables au centre-ville Pour protester contre les nuisances de la circulation des poids lourds empruntant la rue du 17 octobre, au centre-ville de Collo, les riverains ont organisé, dimanche dernier, un sit-in devant le siège de la daïra. Reçus par le premier responsable de cette administration, ils ont exposé leur inquiétude devant l'accroissement du nombre d'engins qui passent à proximité de leurs demeure. Jugeant que cet état de fait constitue un danger pour leur sécurité et celle de leurs enfants, ils ont demandé à ce que le trafic soit détourné sur l'avenue Kouicem, l'artère principale de la ville. Le chef de daïra a pour sa part promis d'étudier ce point lors de la réunion de la commission technique. L'option de cette déviation sera étudiée en attendant l'achèvement du projet actuellement en cours, et devant réhabiliter la rue Boumehajer. Une fois réceptionnée cette dernière permettra de désengorger le trafic dans la ville, puisque elle servira de bifurcation aux poids lourds qui ne circuleront plus dans l'espace urbain de la ville.