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Instabilité des institutions étatiques : sur 117 pays, l'Algérie au 77e rang
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Publié dans El Watan le 24 - 06 - 2012

L'Algérie est particulièrement épinglée en raison du déclin de son économie, du peu de légitimité des institutions de l'Etat,des atteintes répétées aux droits de l'homme ainsi que des disparités économiques.
Une claque de plus. Sur un total de 177 Etats recensés, l'Algérie arrive à la 77e place avec un score de 78,1 points, selon un rapport annuel récent intitulé « Failed States Index» (index des Etats déliquescents), réalisé par le célèbre magazine des relations internationales Foreign Policy, en collaboration avec le Fonds pour la paix (FPP), un think tank US. Conçu en fonction de la fiabilité des institutions étatiques et de la stabilité politique et économique, ce classement sanctionne «le degré de déliquescence» des Etats du monde selon une série de plaies. Plus un pays est proche de la première place, plus celui-ci est considéré comme un pays sinistré ou en faillite. Donc, frappé de l'alerte orange, l'Algérie est classée sur la carte interactive de l'index de Foreign Policy comme étant un pays «en danger».
Le pays en danger
En perte de terrain, l'Algérie se classait au 81e rang mondial l'année dernière. C'est dire une remontée des risques de vulnérabilité globale. Le calcul des scores enregistrés par chaque pays est le résultat de l'agrégation de 12 paramètres d'ordre social, politique, économique et militaire. Ceci permet d'en déterminer le classement mondial. A ce titre, l'Algérie est particulièrement épinglée en raison du déclin de son économie, le peu de légitimité des institutions de l'Etat, les atteintes répétées aux droits de l'homme ainsi que les disparités économiques. En effet, l'Algérie a engrangé 6,5 des 10 points possibles (10 étant la pire situation) en termes de disparités économiques, 5,5 en matière de déclin économique, 8,1 pour les «griefs des groupes cherchant la vengeance» et 5,4 en termes de trafic d'êtres humains.
Elle a aussi réalisé un piètre score de 7,2 points s'agissant de la légitimité des institutions issues du régime en place, 5,9 pour la détérioration des services publics, 7,4 en matière de violation des droits de l'homme, 7,1 pour la dégradation de la situation sécuritaire et 5,5 pour l'intervention des acteurs extérieurs. En outre, le pays obtient la mauvaise note de 6,1 en matière de pressions démographiques, 6,8 pour la dispersion de l'élite et la fuite des cerveaux et 6,5 pour le mouvement de réfugiés.
Ce triste palmarès tranche nettement avec l'image affichée par les officiels algériens. Comparé à ses voisins directs, l'Algérie est loin d'être bien lotie. Le royaume chérifien arrive à la 87 place, avec un score de 76,1 points, alors que la Tunisie se classe à la 94e. Ces deux pays, à l'instar de l'Algérie, se voient attribuer la mention inquiétante de «pays en danger». En Afrique du Nord, le Maroc affiche la 2e «meilleure» performance après la Tunisie qui reste le pays le plus stable de la région en dépit des troubles liées au Printemps arabe. Par contre, la Libye et l'Egypte, confrontées à une grande instabilité politique, sont dans un état critique de défaillance, le niveau le plus élevé possible.
Alors que la Libye se hisse à la 50e place de l'index de 2012, l'Egypte fait pire, en obtenant la 31e place devancée par la Mauritanie se plaçant à la 38e place, selon le classement annuel de Foreign Policy.
Ces trois pays sont jugés comme étant des pays en stade «critique». Le rapport de Foreign Policy pointe du doigt, s'agissant de la Libye, la dégradation de la situation sécuritaire et l'intervention extérieure de l'OTAN et le peu de légitimité institutionnelle et la violation des droits de l'homme dans le cas de l'Egypte. Dans le Monde arabe, le Yémen et l'Irak sont les plus en faillite, occupant respectivement les 8e et 9e places.
Dans ce classement mondial, le trio de tête est occupé par des pays où règne le chaos, qui sont la Somalie, le RD Congo suivi du Soudan. A contrario, la Finlande, la Suède et le Danemark sont classés pays les plus sûrs de la planète.


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