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Les pays du Maghreb en danger
INDICE 2012 DES ETATS EN DEROUTE
Publié dans Réflexion le 24 - 06 - 2012

Chaque année et cela depuis 7 ans, le magazine Foreign Policiy en partenariat avec le Fonds pour la paix (FPP) vient de révéler le Failed States Index (Index des états en déroute), soit la capacité d'un pays à rester stable sur le long terme. Pour mesurer cet indice, la fiabilité des institutions et la stabilité globale demeurent les critères majeurs .Cette année, les pays du Maghreb occupent une place bien inquiétante. Sur l'ensemble des 177 Etats notés, l'Algérie, le Maroc et la Tunisie se placent respectivement à la 77e, 87e et 94e place.
Le magazine » Foreign Policy » en colla boration avec le Fonds pour la paix (FPP), vient de publier pour la septième année consécutive son « Index des Etats en déroute, comprenez par là un classement les pays en fonction de la fiabilité de leurs institutions étatiques et de leur stabilité globale, depuis le pays où règne le chaos, la Somalie, jusqu'au pays le plus sûr. Sur 177 Etats recensés, le Maroc arrive 87e comme l'an dernier, sur 177 Etat recensés, avec un score de 76,1 points. Ce statu quo vaut au royaume de se voir attribuer la mention « pays en danger » sur la carte interactive des Etats menacés de « défaillance », et ce, au même titre que l'Algérie, qui fait, toutefois, moins bien que lui en se classant à la 77e place de l'index, et que la Tunisie (94e), qui a pourtant connue la vague du printemps arabe. L'inégalité du développement économique, principal « fléau » du Maroc. « L'Index des Etats Défaillants » du FPP se fonde sur une méthodologie rigoureuse . Le calcul des scores enregistrés par chaque pays – qui permet ensuite d'en déterminer le classement mondial – est le résultat de l'agrégation de 12 paramètres déterminés à l'avance. Sans surprise, c'est l'inégalité du développement économique du royaume, où le Maroc engrange 7,2 des 10 points possibles (10 étant la pire situation) qui arrive en tête des raisons justifiant la menace de « défaillance » qui plane sur l'Etat marocain.
Autre raison de ce délicat classement : « les griefs des groupes cherchant la vengeance », où le royaume chérifien réalise un score de 6,8 sur 10. Sous cette catégorie à la terminologie absconse, le FPP sanctionne le fait que le Maroc continue de s'opposer à l'autodétermination du Polisario. Le Sahara n'est, en effet, pas intégré dans les frontières du territoire national sur la carte interactive présentée par le magazine Foreign Policy. Enfin, « les fuites humaines chroniques et continues » – entendre par là l'émigration et la fuite de cerveaux – constituent le troisième « fléau » auquel le Maroc se trouve confronté selon le FPP.
Stabilitedans les révolutions arabes
Comparé à ses voisins arabes, le Maroc bénéficie, toutefois, d'un risque de déstabilisation moins grand. La Lybie et l'Egypte, selon l'infographie de Foreign Policy, sont dans un état critique de défaillance, le niveau le plus élevé possible. Alors que la Lybie se classe à la 50e place de l'index, l'Egypte fait pire, en se hissant à la 31e place. Parmi les principaux « fléaux » qui justifient le mauvais classement des deux Etats limitrophes : l'appareil sécuritaire et l'intervention extérieure dans le cas de la Lybie ; la légitimité de l'Etat et le respect des droits de l'homme pour l'Egypte.Il importe aussi de relativiser la situation du Maroc en observant l'évolution du pays au travers des différents index émis depuis 7 ans. Dans le « Failed States Index » de 2008, le royaume campait déjà à la 87e place. A ses côtés, la Tunisie, 94e au classement mondial 2012, était 118e en 2010, soit une remontée des risques de 24 places, tandis que la Lybie, affichait fièrement sa 111e, contre la 50e aujourd'hui. Les digues du Maroc semblent donc avoir, somme toute, relativement bien résisté à la déferlante du printemps arabe.


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