La dernière assemblée générale de l'USM Bel Abbès a été invalidée. Cette décision a plongé le club dans une situation très difficile. Nouvellement promu en Ligue 1 professionnelle, le club fait face, depuis, à d'innombrables problèmes qui risquent de lui coûter cher. Le départ de l'ancienne équipe dirigeante présidée par Benaïssa et l'arrivée d'une nouvelle direction ont donné lieu à une bataille juridique qui est loin d'être terminée. L'invalidation de l'assemblée générale est le dernier épisode de ce feuilleton qui commence à peser sur l'environnement du club. A croire une source proche du dossier USMBA, «les directives du MJS en pareil cas sont claires. L'invalidation d'une AGO par les pouvoirs publics entraîne de facto le rejet des bilans moral et financier et par conséquent l'exclusion du bureau exécutif de l'assemblée générale». Cela signifie que les membres qui ont présenté les bilans moral et financier ne sont alors ni électeurs ni éligibles. Il a été constitué un directoire chargé de gérer les affaires courantes pendant une période n'excédant pas les 90 jours, au cours desquels il sera procédé à l'élection d'un nouveau comité directeur. Ce directoire disposera des mêmes prérogatives qu'un bureau élu. La commission qui a invalidé l'assemblée générale a relevé plusieurs fautes dans la présentation du bilan moral. C'est en vertu de l'article 100 de la loi 04/10 du 14 août 2004 que la commission a tranché en faveur de l'invalidation. Il s'agirait de faux en écritures qui ont entraîné cette décision. Avant cela, les protagonistes se sont affrontés sur le plan juridique. Les désaccords ont porté sur la qualité de membre fondateur de l'USMBA. Les premiers ont présenté une correspondance du DJS datée du 28-05-2003, qui indique qu'ils sont les membres fondateurs. Les seconds ont exhibé l'agrément numéro 83/98, signé par le wali de l'époque. C'est l'agrément établi et reconnu par l'administration.
