L'assainissement des vides sanitaires n'a pas été effectué en juin dernier, comme prévu et annoncé par les services de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI), au début de l'année en cours. Conséquence de cette omission gravissime, un été des plus infernaux, avec des odeurs nauséabondes se dégageant des vides sanitaires, engorgées, et se propageant partout, jusqu'aux étages supérieurs. Les habitants des cités périphériques, notamment ceux des ensembles urbains réalisés par l'OPGI, tels que les 1100 Logements (surtout les 500 Logements) de la cité Zouaghi (Aïn El Bey), les cités la Bum, Ziadia, Daksi, etc., qui ont passé un été des plus atroces dans une atmosphère irrespirable de puanteur ayant généré des quantités incroyables d'insectes de toutes tailles, sans compter les armées de rongeurs qui s'aventurent même aux cages d'escalier, encourent de graves risques de maladies et autres épidémies, selon l'avis de plusieurs médecins et biologistes qui nous ont contacté. «Le problème s'aggrave de jour en jour, et bientôt nous verrons les déjections et autres immondices envahir les cités. A ce moment-là, qui pourrait maîtriser les choses ?» s'inquiète un riverain d'une des cités nommées plus haut.