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L'intégration du groupe Accor nous permet avant tout d'avoir une envergure internationale
Entretien avec Didier Morel. directeur du Royal Hôtel d'Oran
Publié dans El Watan le 08 - 09 - 2012

Le Royal Hôtel d'Oran, le joyau du groupe Mehri, en pleine extension, réintègre le groupe Accor. Son nouveau directeur, Didier Morel,
qui a cumulé plus de trente années d'expérience au sein du groupe international, a déjà exercé dans plusieurs pays du Golfe. Il nous livre dans cet entretien le nouveau souffle qu'il compte insuffler à cet établissement historique et unique en son genre dans la catégorie haut de gamme.
- Vous allez réintégrer la chaîne Accor via son nouveau produit Mgallery. Pourquoi cette décision ?

L'intégration du groupe Accor nous permet avant tout d'avoir une envergure internationale. Quel que soit son niveau, si un hôtel n'a pas de label international, cela constitue inévitablement un handicap au niveau «corporate». Quand vous êtes à Londres, à Paris ou ailleurs, le Royal Hôtel d'Oran «connaît pas». C'est aussi une question de sécurité concernant les réservations. Les clients potentiels sont de plus en plus craintifs à user, par exemple, de leur carte bleue quand le nom d'un établissement n'est pas inséré dans une dynamique internationale. Avec les chaînes réputées de par le monde, ils savent qu'ils ne risquent rien. D'un autre côté, il y a les cartes de fidélité dont disposent 90% des hommes d'affaires. A défaut, nous avions malheureusement des clients qui ont fini par aller au Sheraton. Avec son nouveau produit, MGallery, Accor intègre en son sein des établissements ayant une forte personnalité, une architecture particulière, une histoire singulière. Cette façon de voir offre la possibilité aux établissements comme le Royal d'Oran de garder leur logo et leur individualité, tout en bénéficiant des avantages du groupe international. De toutes les façons, Mehri (président du groupe éponyme et propriétaire du Royal, ndlr) est déjà en contact avec Accor via d'autres établissements comme les Ibis, les Novotel, etc.

- Concrètement, quelles seront les incidences de ce passage sur le fonctionnement de votre établissement ?

Ce qui va changer, c'est le rapport à l'histoire dans laquelle baigne l'établissement et que celui-ci se doit de mettre mieux en valeur dans des aspects divers : décoratifs, culinaires, etc. Nous allons œuvrer à accentuer la singularité de l'hôtel et notre personnel va être formé en conséquence afin de pouvoir répondre aux attentes des clients en fonction des opportunités qui se présenteront à eux.

- Le Royal a déjà été managé par Accor durant la période qui suivi sa rénovation. Pourquoi en être sorti ?

A l'époque, M. Mehri a exprimé sa volonté de rester indépendant. Le Royal était non seulement sa plus belle acquisition, mais il représentait pour lui un joyau qu'il voulait isoler du reste de son patrimoine. Sa rencontre avec cet hôtel, construit au début des années 1920, s'apparentait pour moi à un véritable coup de foudre. Quand l'occasion lui a été donnée grâce à des investissements conséquents, il en a fait un monument à Oran, au même titre que les autres vestiges de la ville, ce que personne d'autre n'aurait fait à mon avis. Mais les temps ont changé.

- Pensez-vous que l'offre hôtelière est suffisante à Oran, et qu'en est-il de la concurrence ?

Aujourd'hui, je pense que l'offre hôtelière est intéressante avec les établissements comme le Sheraton, le Méridien, l'Ibis, mais notre produit est différent car plus luxueux, plus classe, etc. Il a une histoire que les autres n'ont pas encore et, en plus, il est situé en plein centre-ville. Nous avons une clientèle régulière qui vient pour le bien-être. Nos clients se sentent chez eux. Ils viennent ici pour un certain raffinement qu'ils ne trouvent pas forcément ailleurs. Nous avons aussi beaucoup de «corporates», de diplomates.

- Certains voient les pays du Golfe comme une référence. Vous qui avez travaillé là-bas, qu'en pensez-vous ?

C'est incomparable. D'abord, il faut savoir que là-bas vous avez affaire à 90% d'étrangers, alors qu'ici c'est tout à fait le contraire. Le handicap de l'Algérie, pourtant un beau pays avec une diversité de paysages uniques, c'est que son image est très mal vendue à l'extérieur autant par l'Algérie elle-même que par la France, avec laquelle, en plus de la proximité géographique, des aspects historiques et linguistiques sont partagés. Les deux pays renvoient une image encore négative à mon sens. Exemple, quand les télés françaises font des émissions sur l'Algérie, c'est souvent avec les mêmes figures installées en France, alors qu'il suffit de traverser la Méditerranée pour avoir une vision plus actualisée et plus authentique du pays. Il reste beaucoup à faire, c'est vrai, mais il y a déjà beaucoup de choses à mettre en valeur. A Tiaret, j'ai passé les deux plus belles années de ma vie. Les Algériens sont attachants. Il paraissent distants à première vue, mais une fois le contact établi, l'amitié c'est pour la vie et c'est une valeur sûre.

- Le Royal est en extension. Qu'est-ce qui est prévu de particulier ?

Nous envisageons l'aménagement de 35 appart-hôtels haut standing, mais aussi des espaces pour banquets, pour des boutiques et une pâtisserie haut de gamme. Il nous reste encore un espace terrasse à aménager, mais la décision de son affectation n'est pas encore prise de manière définitive. Au cas où ma proposition venait à être acceptée, ce sera un lieu de rencontre et de détente exclusivement pour femmes. On m'a déjà fait remarquer que les espaces où les femmes sont admises sans qu'on porte de jugement sur elles sont très réduits, d'où cette idée.


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