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«Nous escomptons une dizaine de nouvelles entreprises à la Bourse»
Mustapha Ferfara. Directeur général de la Bourse d'Alger
Publié dans El Watan le 19 - 09 - 2012

Le directeur général de la Société de gestion de la Bourse des valeurs (SGBV), Mustapha Ferfara, aborde dans cet entretien les enjeux et les objectifs de la prochaine ouverture d'un compartiment boursier dédié aux petites et moyennes entreprises, ainsi que les perspectives de relance de la Bourse des valeurs mobilières d'Alger.
- Un nouveau règlement vient d'être promulgué pour permettre notamment aux PME d'accéder à la Bourse. Où en est actuellement ce processus de réorganisation ?

Le règlement général régissant la Bourse d'Alger vient en effet d'être publié et nous sommes actuellement en train d'en finaliser les textes d'application qui devront être approuvées par le conseil d'administration de la SGBV pour être soumis, ensuite, à la commission de la Cosob. Il s'agit principalement de réorganiser le marché boursier en compartiments différents, dont un marché principal pour les grandes entreprises, un compartiment pour les obligations assimilables du Trésor (OAT) et un autre pour les petites et moyennes entreprises (PME).

- Quelle est l'échéance arrêtée pour le démarrage officiel de ce nouveau compartiment dédié à la PME ?

Le compartiment boursier des PME devrait être opérationnel au plus tard au début de l'année prochaine. Auparavant, il faut parachever les préparatifs nécessaires à cette réorganisation. C'est un marché différent des celui des grandes entreprises, aussi; il est d'abord question, entre autres, de définir les titres de capital, c'est-à-dire les actions des PME à coter, d'assouplir les conditions de leur accession en bourse et de favoriser les transactions de bloc. De fait, les investisseurs institutionnels, en l'occurrence les banques et les compagnies d'assurances, devront probablement être les plus actifs sur ce nouveau compartiment car disposant de surliquidités. Il est donc nécessaire de veiller à faciliter les transactions de bloc de titres.

- Les petites et moyennes entreprises ne risquent-elles pas d'être réticentes à l'idée d'ouvrir leur capital social en Bourse ?

Il y a forcément des réticences à l'égard des ouvertures de capital social, de par surtout les craintes liées à la perte de contrôle sur l'entreprise et l'obligation d'en diffuser la notice d'information financière. Mais ces réticences sont contrebalancées par les multiples avantages que l'accès au marché boursier peut offrir aux PME. Celles-ci peuvent en effet y trouver notamment une nouvelle source de financement pour renforcer leurs fonds propres et contourner ainsi les difficultés d'accès aux financements bancaires classiques. Elles peuvent également œuvrer à améliorer leur qualité de gouvernance grâce à leur admission en Bourse.

- Les PME algériennes commencent-elles à s'intéresser réellement à d'éventuelles cotations à la Bourse d'Alger ?

La SGBV a déjà entrepris de se rapprocher de ces PME pour les inciter à intégrer le marché boursier en vue d'accéder à de nouvelles sources de financement et de se doter de ressources permanentes nécessaires à leur développement. Ce qu'il faut dire à ce propos est qu'il y a réellement un fort potentiel à cibler, quelque 600 000 PME, dont 4 à 5% sont déjà dotées de statuts de sociétés par actions.

- Hormis ces PME potentiellement éligibles à la Bourse, des entreprises publiques ou privées seront-elles introduites à la cote à très court terme ?

Officiellement, il y a déjà une entreprise privée qui a déposé sa demande de visa d'introduction à la Bourse auprès de la Cosob et son dossier avance parfaitement bien. Au demeurant, l'on compte au moins une dizaine d'autres entreprises clairement intéressées par des opérations d'admission en Bourse et qui comptent se préparer activement à cet effet. De plus, l'on s'attend également à ce que le marché soit alimenté par de nouveaux emprunts obligataires à la faveur, notamment, de l'intérêt affiché à cet égard par les établissements de leasing, mais aussi la possibilité de voir admis à la cote les emprunts déjà placés auprès des épargnants institutionnels.

- Quels objectifs ciblez-vous en termes de capitalisation et de nombre de titres cotés pour parvenir un tant soit peu à dynamiser le marché boursier ?

Actuellement, la capitalisation de la Bourse d'Alger reste marginale, soit quelque 14 milliards de dinars pour trois titres de capital cotés. Cette capitalisation représente à peine 0,1% par rapport au PIB. Avec la mise en œuvre du nouveau plan de modernisation de la Bourse d'Alger, nous projetons, sur une échéance d'environ cinq ans, de porter ce niveau de capitalisation à quelque 5 à10% du PIB.


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