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CRASC : cinéma et guerre de libération, thème d'une journée d'études
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Publié dans El Watan le 20 - 12 - 2012

Une journée d'étude s'est tenue hier au CRASC sur l'Histoire, le Cinéma et la Guerre de Libération Nationale, et qui a été ouverte par Mme, Remaoun, directrice du CRASC.
Cette journée a été animée par des universitaires et des spécialistes du cinéma ayant pour objectif d'étudier le lien qui existe entre le cinéma et l'histoire, en posant diverses problématiques comme, par exemple : Quel est le rôle du cinéma dans le domaine de l'Histoire ? Comment se fait la pratique de narration cinématographique d'un fait historique ? Quels sont les nouveaux champs d'investigation du cinéma aujourd'hui ? Le débat s'est divisé en 4 axes de recherche : L'histoire au cinéma, Le cinéma face à l'histoire, les écritures cinématographiques et les questions universitaires sur le cinéma.
Ainsi, Fouad Mustapha Soufi révèle que le cinéma est un outil bien plus important qu'un essai pour apprendre l'histoire, et que le cinéaste n'est pas tenu à être entièrement fidèle, car qui dit cinéma dit fiction, imaginaire, créativité... Il remet néanmoins en question la liberté du cinéaste qui semble avoir des limites, puisque, selon lui, le droit à la créativité n'est pas une raison pour déformer la réalité ou véhiculer des faits mensongers. A ce propos, M. Soufi a tenté de distinguer les films dont la forme est influencée par l'histoire en déroulant les faits comme s'ils relevaient d'une objectivité érudite et savante, de ceux qui ne cherchent pas à retranscrire l'histoire telle quelle, mais à proposer une vision personnelle sur tel évènement ou personnalité à travers une interprétation subjective.
Amar Mohand-Amar revient sur deux films phares: La Bataille d'Alger et L'opium et le Bâton. Il propose une analyse narrative pour constater que dans le premier film les acteurs sont identifiés et dans l'autre, il y a absence d'identification. Il explique que le cinéma est tiraillé et subit des pesanteurs énormes. «Nous comptons très peu de films sur l'histoire de la guerre de libération nationale. Nous ne cherchons pas de grands films sur l'histoire, mais des films tout court. Pourquoi on n'ose pas encore faire un film sur l'Emir Abdelkader ou d'autres figurines ayant marqué les esprits ?»
Les chercheurs ont défendu l'idée que l'étude du cinéma doit désormais faire partie des préoccupations universitaires pour donner le relais aux futures générations. Ils se demandent enfin pourquoi certains films de ce qu'on a appelé jadis le nouveau cinéma sont passés aujourd'hui dans l'ombre, comme Combien je vous aime dans lequel le réalisateur dénonce les premiers essais atomiques pratiqués sur le sol algérien.


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