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Reprise de Diabali et Douentza : la Misma tarde à être opérationnelle
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Publié dans El Watan le 22 - 01 - 2013

Une dizaine de pays, principalement occidentaux, fournissent un soutien militaire à l'opération française Serval au Mali.
Alors que des responsables de la droite française se montrent de plus en plus inquiets d'un «isolement» de la France, fragilisant le consensus autour de l'opération militaire au Mali décidée il y a dix jours par le président Hollande, le ministère français de la Défense a annoncé la reprise, hier matin, «du contrôle des villes de Diabali et Douentza», dans le centre du Mali, par les forces armées maliennes. L'annonce a été faite quelques heures à peine après que l'armée française et les soldats maliens soient entrés à Diabali, localité à 400 km au nord-est de Bamako dont s'étaient emparés les djihadistes il y a une semaine.
Selon les chiffres diffusés par le ministère français de la Défense, une dizaine de pays, principalement occidentaux, fournissent un soutien militaire à l'opération française Serval au Mali. Ceux-ci ne participent toutefois qu'au transport des contingents et des équipements de la force des pays de l'Afrique de l'Ouest qui commence à se déployer au Mali, et manque de moyens de transport et d'expérience. C'est ce qui expliquerait d'ailleurs les inquiétudes exprimées par l'Union pour la majorité (UPM), l'ex-parti du président Sarkozy, qui aurait souhaité voir leurs alliés engager aussi des troupes au sol.
L'opposition française redoute en effet que les troupes envoyées par François Hollande au Sahel pour combattre le terrorisme ne s'enlisent. Le déploiement de troupes françaises au sol au Mali est «extrêmement risqué», a ainsi estimé la semaine dernière l'ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, en appelant à «mettre le paquet» pour que des contingents africains interviennent. En attendant une décantation de la situation, le conflit du Nord-Mali illustre la difficulté qu'éprouve Bruxelles à bâtir une Europe de la défense.
L'Europe de la défense, une utopie ?
Pour, justement, calmer les inquiétudes de Paris, l'Union européenne (UE) a proposé hier d'organiser une réunion internationale sur le Mali le 5 février à Bruxelles, avec l'Union africaine, la Cédéao et l'ONU pour voir de quelle manière il serait possible d'appuyer l'opération Serval. Histoire de donner du mouvement au statu quo ambiant, les services de la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, ont annoncé que le chef de la mission de l'UE pour la formation de l'armée malienne (EUTM), le général français François Lecointre, était d'ores et déjà au Mali pour préparer le déploiement de la mission de formation. Les Européens ont décidé, jeudi dernier, d'accélérer le déploiement des 450 Européens de la mission EUTM qui ambitionne de remettre sur pied l'armée malienne. L'objectif est de la rendre opérationnelle «au plus tard à la mi-février».
La Mission internationale de soutien au Mali (Misma), dont le travail consistera à «reconquérir» le Nord-Mali, sera composée, quant à elle, de quelque 6000 soldats africains. Pour que cette petite armée soit opérationnelle, la communauté internationale doit impérativement lui trouver des financements. Or, l'argent tarde à venir. De nombreux pays ne veulent pas encore mettre la main à la poche et encore moins envoyer des bidasses sur le terrain. Ils donnent parfois même l'impression de ne pas être concernés par le dossier malien. C'est la raison pour laquelle le président de la Commission de la Cédéao, Désiré Kadré Ouédraogo, a une nouvelle fois appelé hier la communauté internationale à «se mobiliser» pour boucler le financement de la Misma. Selon lui, une «première évaluation» situe les besoins à «environ 500 millions de dollars» (375 millions d'euros).
Le financement des opérations de la Misma était évalué jusque-là entre 150 et 200 millions d'euros. L'Union européenne (UE) a décidé d'y participer à hauteur de 50 millions d'euros. Quelque 2000 soldats de la Misma doivent être déployés d'ici le 26 janvier, mais jusqu'à présent, moins de 200 sont arrivés à Bamako. Le président tchadien Idriss Deby Itno a rencontré dimanche le premier contingent de 200 soldats tchadiens, sur 2000 promis, stationnés sur une base militaire à Niamey (Niger) avant qu'ils n'aillent au Mali. Les Tchadiens, aguerris et rompus au combat dans le désert, devraient apporter une forte plus-value à la Misma, estiment certains milieux militaires français.
En attendant de voir la Misma entrer dans le feu de l'action, les islamistes se seraient repliés vers Kidal, dans l'extrême nord-est, à 1500 km de Bamako, face à la progression des forces franco-maliennes. Située à quelques centaines de kilomètres de la frontière algéro-malienne, Kidal avait été la première ville du Nord conquise par les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) avant qu'ils n'en soient évincés par les islamistes.
Le groupe islamiste armé Ançar Eddine, devenu l'allié d'AQMI dans le nord du Mali et probablement infiltré par un service de renseignements d'un pays extra-régional, a donné dimanche son premier bilan de la guerre, affirmant avoir tué 60 soldats maliens et abattu deux hélicoptères français depuis le 10 janvier, reconnaissant la perte de huit éléments. Les autorités maliennes avaient fait état de la mort de onze militaires dans des combats autour de Konna (centre), ville prise le 10 janvier par les islamistes et qui a déclenché l'intervention française.


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