Le courrier envoyé par les syndicalistes de la centrale électrique, en date du 9 janvier 2013, à l'attention des responsables canadiens de SNC-Lavalin, n'a pas suscité de réactions. C'est la raison pour laquelle les travailleurs de la centrale électrique viennent de décider de réagir en raison de 9 causes énumérées à l'origine du départ massif des cadres algériens compétents. Ils avaient cédé à la mauvaise politique utilisée par l'employeur, qui ne se soucie guère du devenir de cet outil national de production de l'énergie électrique. Des ingénieurs, des techniciens, des directeurs administratifs, au nombre de 35, sont partis car ils estiment que la centrale électrique risque, à court terme, de fermer. Face à cette indolence désespérante de SNC-Lavalin, les syndicalistes alertent les hautes autorités du pays sur une démission collective des travailleurs de la centrale électrique de Hadjret Ennous. «Nous demandons simplement à l'employeur de prendre des mesures d'urgence pour préserver l'acquis de l'Algérie, et assurer la pérennité au sein de la centrale électrique, les droits de tous les travailleurs et surtout instaurer un climat social. Chaque partie, employeur canadien et travailleurs algériens sont responsables», concluent-ils. Les travailleurs algériens sont déterminés à aller jusqu'au bout.