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Publié dans El Watan le 19 - 02 - 2013

Ni les institutions de la République ni la classe politique n'ont, à ce jour, tenté un débat sur la révision de la Constitution. C'est à croire qu'il s'agit d'une simple formalité qui n'intéresse que son initiateur. Pourtant, il s'agit bien d'un événement politique majeur dans la vie d'une nation : un épisode déterminant pour son avenir.
Le ministre de l'Intérieur a annoncé, en novembre 2012, la création prochaine d'une commission de révision d'une nouvelle Constitution laquelle, selon lui, sera prête avant la fin de l'année en cours. Daho Ould Kablia venait de confirmer ce qui n'était que déduction tirée du discours prononcé par le chef de l'Etat en avril 2011.Quels amendements pour quels besoins ? Aucun détail n'est livré par le représentant du gouvernement. A-t-on établi un bilan de l'efficacité de notre texte fondamental et sa conformité avec les besoins de la société ? Nous n'en savons rien.
Des partis politiques ont, certes, été consultés voici deux ans et des réformes promises par le chef d'Etat, mais à ce jour la vie politique n'a guère changé en l'absence de décisions politiques courageuses en faveur de l'ouverture démocratique.
En Algérie, chaque président a eu sa Constitution ; Bouteflika en aura deux, au moins. Sa démarche est en plus entourée du flou total. Et ce n'est pas la classe politique ayant animé les deux dernières élections et encore moins les institutions issues de ces élections qui seront capables de changer le scénario établi. Le Parlement est neutralisé par sa vacuité, le Sénat inféodé à l'Exécutif, et le Conseil constitutionnel est passé sous la présidence d'un homme (trop) proche de Bouteflika, après avoir été affaibli par l'illégitimité d'une prolongation du mandat de son prédécesseur. Ce sont ces institutions qui devront s'acquitter de la mission délicate de réviser la Constitution, à moins que celle-ci ne soit soumise au suffrage universel. Mais dans ce cas aussi, la démarche actuelle du pouvoir manque de transparence vu la proximité de l'échéance et le besoin des électeurs de s'imprégner des enjeux pour formuler leurs opinions.
A l'image de l'amendement de 2008 qui a permis à Bouteflika de briguer un troisième mandat, il semble que nous nous acheminons vers une révision par le fait du prince. Dans ce cas, il est à craindre que la nouvelle Constitution ne réponde qu'aux intérêts du pouvoir en place. C'est le contraire même des aspirations des Algériens et de l'esprit de la Déclaration des droits de l'homme qui, dans son article 16, affirme que «toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée n'a point de Constitution».


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