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la Bourse d'Alger à l'état stationnaire
Face à des entreprises en manque de transparence
Publié dans El Watan le 27 - 05 - 2013

Que ce soit sur le plan organisationnel ou en matière de fonctionnement, la Bourse d'Alger est très en retard par rapport aux places boursières des pays voisins.
Le plan de modernisation lancé pour donner un coup de starter au marché financier n'est pas encore mis en marche. Ce ne sont pas les propositions qui manquent puisqu'un travail a été fait dans ce sens, mais qui reste toutefois à compléter à travers, notamment, la mise en œuvre effective des recommandations requises dans ce cadre. Cependant, les entreprises algériennes, qu'elles soient du secteur privé ou public, sont appelées à se préparer à l'introduction en Bourse en adoptant les principes de bonne gouvernance et en donnant la priorité à la transparence. Une condition à laquelle ne répondent pas les EPE cotées en Bourse.
L'annonce de l'ouverture d'une partie du capital de l'opérateur historique de la téléphonie mobile, Mobilis, par la Bourse et l'aval donné par la Commission de surveillance des opérations boursières (COSOB) à l'entreprise NCA Rouiba pour son entrée en Bourse, le 3 juin prochain, marquent-ils une nouvelle étape dans le marché financier algérien ? Un marché toujours en phase de démarrage vingt ans après la création de la Bourse d'Alger.
Avec une taille réduite, (trois titres seulement cotés en Bourse) ce marché n'a pas connu l'essor souhaité. D'où la mise en œuvre d'un plan de relance en 2011, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Un plan en deux phases (dont la première dotée d'une enveloppe de 1,4 milliard de dollars) qui devait aboutir cette année à la diversification du système de financement de l'économie nationale. Ce qui n'est pas encore le cas. Mais le gouvernement semble aujourd'hui décidé à remettre sur rail un marché qui a perdu jusque-là assez de temps dans un environnement économique où la transparence et les pratiques de bonne gouvernance font défaut. C'est justement dans de telles conditions que le gouvernement travaille pour introduire les entreprises en Bourse.
L'Exécutif mise en effet sur le public pour réussir son projet de relance du marché boursier. Or, c'est connu, le secteur public connaît d'énormes déficits en matière de gestion. Même les entreprises publiques actuellement cotées en Bourse n'ont pas changé leur mode de gestion. Comme le soulignent les experts en la matière, les principes et les pratiques de bonne gouvernance ne sont pas appliqués par les entreprises introduites à la Bourse d'Alger autant que celles qui le seront prochainement. Car, globalement, le secteur public continue à être géré de manière archaïque.
Absence de transparence
Ce qui explique, entre autres, son absence sur le marché de l'exportation hors hydrocarbures ainsi que son manque de compétitivité. Ces lacunes risquent de compromettre les résultats escomptés. Il est donc nécessaire aujourd'hui à ces entreprises de revoir leur système de gouvernance avant de s'introduire sur le marché financier. De même que la phase d'identification de ces entités économiques à introduire en Bourse semble difficile, eu égard à leur situation sur le plan managérial. Ce dossier est, faut-il le rappeler, actuellement entre les mains de certains départements ministériels, en application d'une instruction du Premier ministre.
Les ministères saisis à cet effet ont déjà remis au département des Finances (et continuent à le faire) les listes des entreprises publiques pouvant réunir les conditions requises pour l'ouverture d'une partie de leur capital. Une fois cette étape achevée, l'étude commencera par voir si elles répondent aux conditions. Et ce, avant de présenter le dossier au Conseil des participations de l'Etat (CPE) qui tranchera sur la question pour enfin arriver à mettre en œuvre le plan de relance, lequel se concrétisera par la création de trois blocs dont un marché principal réservé aux grandes entreprises, un marché dédié aux PME et un troisième marché destiné à la négociation des obligations assimilables du Trésor (OAT).
Mais, là aussi, il faudrait que le secteur privé adopte les principes de bonne gouvernance, via la transparence particulièrement. Une condition absente, il faut le reconnaître, chez les opérateurs économiques algériens, notamment les entreprises à caractère familial. Il est en effet difficile de convaincre une entreprise nationale familiale d'ouvrir une partie de son capital par le biais de la Bourse. En finalité, la réussite du plan de relance du marché financier dépend essentiellement de la réussite du programme de mise à niveau dont les résultats restent mitigés. D'un autre côté, les pouvoirs publics sont appelés à lever les obstacles bureaucratiques et les blocages administratifs auxquels sont confrontées les entreprises.


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