Plusieur chantiers lancés par l'APC sont à l'arrêt. Les plus grands projets, visant le renforcement des infrastructures de base, lancés par la commune de Dély Ibrahim, sont en souffrance. Les études techniques faites par les bureaux spécialisés sont à l'origine de cette situation, fortement déplorée par Kamel Hamza, maire de cette localité. Ce problème concerne notamment le grand stade communal. Les travaux de ce projet, lancés en fanfare, dans la mesure où il allait faire le grand bonheur de la population locale et de la communauté sportive nationale, sont à l'arrêt depuis quatre mois. «L'entreprise a entamé les travaux de réalisation de cette infrastructure en août 2012. Les travaux sont à l'arrêt depuis quatre mois, suite à la découverte d'une faille dans l'étude liée à la nature du sol. Cette faille a suscité les réserves du Contrôle technique de construction (CTC), qui a demandé un autre examen du dossier. Nous attendons la réponse de cette instance avant de relancer les travaux», nous a expliqué Kamel Hamza, P/APC de Dély Ibrahim. C'est également le cas pour le marché de proximité de la cité Ziania et celui des Grands Vents, dont les travaux n'ont pas encore été lancés. «Au marché de la cité Ziania, le bureau cumule un énorme retard dans son travail relatif à l'étude du sol. Pour ce qui est du marché de la cité des Grands Vents, les travaux sont à l'arrêt en raison des réserves émises par le CTC sur l'étude du sol», a-t-il encore indiqué. «Pourtant, concernant ce projet, nous avons effectué deux études de sol pour nous assurer de l'absence de tout danger ou contrainte relative notamment au câble haute tension et au gaz», a-t-il déclaré. Le maire attend la réponse et la levée des réserves de la part du CTC avec impatience, afin de pouvoir lancer les deux appels d'offres pour l'aboutissement de ces deux projets, dont l'importance est indiscutable pour la population locale. «Je me rends compte que nous n'avons pas de bureaux d'étude performants», a avoué le P/APC. «Et j'ai l'impression que le CTC est débordé. Ses services mettent beaucoup de temps pour fournir une réponse. Il y a un seul service qui s'occupe du suivi des projets de plusieurs communes, ce qui est très insuffisant. Cela pénalise et retarde les projets communaux», a-t-il ajouté. Par ailleurs, la réalisation du projet de doublement de la route reliant Aïn Allah à la route nationale (RN n°41), se poursuit, après l'achèvement de la première phase entre Aïn Allah et le siège de la Fédération algérienne de football, qui assure une fluidité impeccable de la circulation routière. «Nous avons lancé l'appel d'offres en vue de sélectionner l'entreprise qui sera chargée de l'exécution de ce projet, après l'opération de l'ouverture des plis», a déclaré le maire. Cela a été possible après avoir fait une réunion de travail avec les différentes parties concernées, à savoir Sonelgaz, le ministère de la Défense nationale, la direction du stade du 5 Juillet et le représentant du ministère de la Poste et Télécommunications, sur les importantes modifications que va comporter ce projet sur les établissements en place. «Nous avons eu l'accord de principe de la part des concernés, ce qui nous permettra de doubler la route avec deux voies sur chaque route, en toute tranquillité», a précisé Kamel Hamza. Ce projet aura un impact important sur la circulation routière sur cet axe, qui connaît des embouteillages interminables à longueur de journée. Les deux autres points noirs, que compte éradiquer l'APC de Dély Ibrahim, avant la fin de l'année en cours, sont le carrefour de l'Opéra et celui du petit Staouéli. «Nous avons lancé une consultation en vue de mettre en place des feux tricolores pour la gestion de la circulation», a précisé le maire. Il déplore le non-respect, par les automobilistes, de l'arrêté communal promulgué concernant le stationnement sur la route reliant Bois des Cars à Chéraga. «Depuis quelques mois, le stationnement n'est autorisé que sur le côté droit. Il est malheureux de constater que les automobilistes ne respectent pas les consignes», a-t-il conclu.
