L'année qui précède la tenue d'une Coupe du monde a été, de tout temps, «jugée» propice par celui qui détient la souveraineté et l'exclusivité de «toucher» fondamentalement aux règles du jeu, l'International football association board (IFAB) principalement et la FIFA comme organe de proposition pour annoncer au (grand) monde des pratiquants du sport le plus populaire de la planète, des modifications aux lois du jeu, tant matérielles que techniques avec comme seule logique, suite à des recherches dynamiques visant l'amélioration continuelle de la performance, et comme objectif : l'offensive à outrance. Depuis la dernière modification apportée à la loi «11», ayant trait au hors-jeu, cette loi tactique, qui depuis sa promulgation parmi les lois du jeu, a causé aux arbitres et leurs assistants, pour son application, beaucoup d'ennuis et les a amenés à veiller de longues nuits. Cette année n'a pas dérogé à la règle et a apporté ses modifications par un «texte» qui, a priori, ne doit, à ceux chargés par sa (judicieuse) application, laissé aucune marge d'erreur, ni prétexte. A la première lecture, il ressort clairement que l'effort d'analyse des «juges du football» sera mis à rude épreuve, de par la complexité de la mise en œuvre de la capacité d'appréciation d'actions se déroulant dans des espaces réduits, requérant une grande concentration et de fixation dans une logique de précision, pour avoir à prendre dans cet «instantané de photo» la bonne décision. Avec la mise en application de ces modifications à partir du 25 juillet, désormais sur les trois conditions qui étaient les causes du signalement d'un attaquant «en position de hors-jeu active», il n'en reste que deux, (intervenir dans le jeu et interférer avec un adversaire), quand à l'ex-troisième condition, Tirer un avantage de sa position de hors-jeu, n'est plus, avec le nouveau ajout de l'IFAB signalé comme hors-jeu. En termes clairs, un joueur en position de hors-jeu, qui reçoit un ballon volontairement joué par son adversaire, n'est plus signalé s'il est déjà défait du marquage. En conclusion, une fluide synchronisation avec une limpide concentration pour juger si le ballon a été touché en dernier par un défenseur, avant qu'il n'échoue sur l'attaquant pour éviter la complication.