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Filière et marché des légumes secs
ANNABA Un enjeu de 180 millions de dollars
Publié dans El Watan le 15 - 05 - 2006

A Annaba où seule la culture de la fève est pratiquée, celle-ci est pratiquement inexistante. Les conditions climatiques défavorables et le rétrécissement des surfaces traditionnellement destinées à la culture des lentilles et haricots secs et leur orientation vers d'autres spéculations ainsi que les différentes maladies dont la chlorose seraient à l'origine de cette situation.
De 13 q/ha, le rendement a atteint difficilement les 4 q/ha ces deux dernières années. Pour de nombreux agriculteurs dont M. Harzallah, président de la Chambre d'agriculture de Annaba et agriculteur, cette baisse touche l'ensemble des régions du pays. C'est dire que les 45 t, annuellement produites dans le pays, sont nettement en deçà des besoins nationaux estimés à 200 000 t. D'où le recours au marché extérieur pour la satisfaction de ces besoins notamment auprès du Vietnam, l'Espagne et la Thaïlande qui bénéficient d'une grande part de l'enveloppe financière 180 millions de dollars/an que l'Algérie destine à l'approvisionnement de son marché. Ainsi malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics, via différents programmes de développement, la production des légumes secs ne s'est pas améliorée sur l'ensemble des régions du pays. Elle a, au contraire, chuté. Durant les années 1990, la superficie destinée aux lentilles était de l'ordre de 7650 ha pour une production estimée à 46 000 q/an pour un rendement de 6,1 q/ha. Celle des haricots secs était de 3240 ha, 25 000 q et 7,6 q/ha. La production de ces 2 spéculations en Algérie est qualifiée de la plus faible par rapport aux pays du Maghreb. Le même constat est valable pour le pois chiche, produit largement consommé par les ménages algériens. Des 69 620 ha pour une récolte de 5160 t soit 7,4 q/ha des années 1990, il n'en reste plus que le quart. « La production nationale en matière de légumes secs peut aisément être améliorée à un niveau conséquent, sans avoir à recourir à des investissements supplémentaires. Pour ce faire, la mise en valeur des terres et une réelle prise de conscience des animateurs du secteur sont incontournables, tout autant que l'assistance des techniciens spécialisés », estime H. Djamel, ingénieur agronome et exploitant agricole de la wilaya d'El Tarf. Son avis est partagé par plusieurs agriculteurs dont M. Harzallah. Selon lui, avec les mêmes techniques et les mêmes procédés de culture et de production de ces dernières années, la réduction de la dépendance de l'extérieur peut être réduite. « Pour peu que l'on applique ces procédés, nous sommes en mesure de permettre l'économie de 45 millions de dollars/an au trésor public », a-t-il affirmé. Selon des statistiques officielles, chaque habitant consomme en moyenne 5,8 kg de légumes secs soit 1,9 kg pour les lentilles, 1,7 kg pour les pois chiches et 1,5 kg pour les haricots secs. Du côté des agriculteurs, outre les aléas climatiques, l'on impute la baisse de la production des légumes secs au prix d'achat appliqué et imposé aux agriculteurs par la Coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS). Des 6700 DA le quintal, prix de cession appliqué durant les années 1990, l'agriculteur ne perçoit plus que 3000 DA. « Alors que les prix des intrants sont constamment soumis à une fluctuation à la hausse, la CCLS, oubliant que les légumes chers coûtent plus chers à l'importation, impose aux agriculteurs un prix dérisoire. Ce qui donne à penser que l'on cherche à encourager l'importation et non la production nationale. Ce résultat est pratiquement atteint puisque bon nombre d'agriculteurs se sont orientés vers d'autres spéculations plus rentables », avoue Abdelhamid G., agriculteur.

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