Reprise à Alger des travaux du 38e congrès de l'Union interparlementaire arabe    La situation humanitaire dans la bande de Ghaza "dépasse l'imaginable"    38e Congrès de l'UIPA : appel à une action immédiate pour mettre un terme à l'agression sioniste conte Ghaza    Le ministre de la Santé rencontre la présidente de l'Union internationale contre le cancer    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    es 15 solutions pour atténuer l'écart du cours du dinar algérien entre le marché officiel et celui du marché parallèle    Plus de 52 000 migrants morts depuis 2014    Manifestations massives dans plusieurs capitales du monde en solidarité avec la Palestine    Une personnalité avec un esprit constructif    Athlétisme/Championnat arabe (3e j): l'Algérie en tête du classement    Higer célèbre 20 ans de présence en Algérie    Sur le littoral de Sidi Lakhdar, c'est déjà l'été !    Ces armes de guerre et drogues qui débarquent des ports français    Atout majeur pour la préservation du patrimoine de la région    De Gustav Landauer à Hassan Nasrallah ou l'universalité de l'esprit de la société    Récital andalou à Alger de l'orchestre de l'association "Ahl El andalous"    Prévention et lutte contre le cancer: mettre en place une stratégie nationale    « Votre partenaire de confiance pour des études à l'étranger »    2e tour des éliminatoires du CHAN 2024    «Tout faire pour nous qualifier à la phase finale»    L'appel d'Antonio Guterres    L'intérêt national, avant tout    Hommage au doyen Kaddour M'Hamsadji    38e Congrès de l'UIPA: les participants appellent à des décisions audacieuses pour relever les défis auxquels la nation arabe est confrontée    Foot /Coupe d'Algérie (U19-garçons) : le CRB renverse le MCA et arrache le trophée    Hadj 1446H : départ du premier groupe de pèlerins samedi prochain    "Les massacres français du 8 mai 1945 : mémoire nationale et positions internationales", thème d'un colloque international mercredi et jeudi à l'Université de Guelma    Opep+: l'Algérie et sept autres pays annoncent une nouvelle augmentation de leur production pétrolière à partir de juin    Le président de la République accorde un intérêt majeur à la presse nationale et aux métiers de l'information et de la communication    ADE : signature de cinq conventions pour la modernisation des services d'eau    Batimatec: tenue de la 27e édition du 4 au 8 mai à Alger    1ers Jeux scolaires Africains 2025 : réunion des chefs de mission les 19 et 20 mai à Alger (CASOL)    Recueillement à la mémoire des martyrs de l'attentat terroriste du 2 mai 1962 au port d'Alger    La responsabilité politique du ministre Bruno Retailleau    Le projet de loi présenté à l'APN    Les représentants de la société civile interpellent les hautes autorités du pays    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Chronique d'une rentrée sans enthousiame
Ecole primaire Mohamed Ben Dadou d'El Harrach
Publié dans El Watan le 09 - 09 - 2013

Les rentrées scolaires se suivent et... se ressemblent.
Il est midi et demi, M. Zenati, directeur de l'école primaire Mohamed Ben Dadou, dans le quartier Trois caves II d'El Harrach, n'a pas pris de pause-déjeûner. Il est arrivé à 7h30 au premier jour de la rentrée scolaire. Depuis 39 ans, Abdelkader Zenati vit cet événement qu'il qualifie de «difficile». Cependant, M. Zenati se plaît lorsqu'il s'investit pleinement dans l'activité pédagogique. «Ce n'est pas facile de réussir la rentrée scolaire avec tout ce que cela implique», assure cet ancien pédagogue. C'est la raison pour laquelle M. Zenati veille en personne au bon fonctionnement de cette rentrée. Il profite de la pause-déjeûner pour évaluer le premier jour de la rentrée scolaire. Le monsieur aux cheveux gris tient à ce qu'il se présente aux élèves en costume-cravate.
Le choix de la tenue n'est pas fortuit pour cet homme ayant consacré plus de la moitié de sa vie à l'enseignement. «Le métier exige la tenue vestimentaire. Celui de l'enseignement exige à ce qu'on soit en tenue correcte», affirme le directeur de l'école Mohamed Ben Dadou. A 13h45, la cour de l'école grouille d'élèves. Les cris des enfants retentissent. Le directeur met fin à la discussion pour suivre le mouvement de ces derniers. C'est du balcon du premier étage qu'il surveille la rentrée des classes. 13h pile, les 397 élèves et leurs enseignants sont dans les classes. La salle réservée à une trentaine d'élèves du préscolaire demeure vide. Les jouets et tout autre outil pédagogique sont toujours dans des armoires attendant les nouveaux arrivés dans cette école. Les élèves inscrits en première année sont divisés en deux groupes : l'un est composé essentiellement d'enfants ayant fait le préscolaire et l'autre est réservé à ceux qui n'ont pas eu la chance de le faire. «Les élèves qui ont fait le préscolaires arrivent déjà à lire des mots.
Tandis que d'autres, c'est leur premier contact avec l'école», explique une enseignante. Cette école semble échapper au phénomène de la violence. Raison ? «L'administrateur ne doit pas tolérer l'insolence», affirme M. Zenati qui se montre très ferme à l'égard des enseignants puis des élèves. Sur les 14 enseignants que compte cette école, trois sont nouvellement installés. «Je leur ai expliqué la méthode de travail dans notre établissement. Mais surtout comment se comporter avec les élèves. De par mon expérience, l'enseignant doit faire en sorte que l'élève l'apprécie. C'est de cette manière que cet élève pourra aimer l'école», explique le directeur. En dépit de ces directives, M. Zenati confie toujours les classes de la 1re et la 5e années aux plus expérimentés. Comme il insiste également à ce que les élèves de la 3e année soient formés par un ancien prof. «C'est vers la troisième année que le formateur détermine l'intelligence des élèves. Il peut même identifier des éventuels attardés», soutient le directeur de l'école Ben Dadou. Revenant sur les bons résultats scolaires de l'année dernière, il insiste sur le fait que ce n'est pas le fruit du hasard. «Je ne tolère pas le retard ni l'absence injustifiée», exige-t-il.
Toutefois, il regrette l'absence d'une association des parents d'élèves qui pourrait appuyer ses efforts, notamment le volet qui concerne les activités de loisirs pour les enfants.
L'excursion qui a disparu du programme scolaire demeure un moyen de défoulement et d'épanouissement pour les écoliers. «Si tu fais sortir l'élève chaque semaine, ce dernier commence la semaine d'après avec beaucoup d'énergie. En plus, les sorties collectives (avec les camarades et les enseignants) sont plus fructueuses que les sorties en famille. Mais seul, je ne peux pas tout faire», regrette le directeur qui a tout de même doté l'école d'instruments de musique et d'un cybercafé. Mais la connexion internet tarde à venir. «J'ai formulé une demande à l'APC et j'attends toujours», révèle le directeur qui rappelle que l'école doit être un espace pour l'égalité des chances dans la mesure où des disparités sociales existent et existeront toujours. Par souci d'être au diapason de l'évolution technologique, M. Zenati dote son école d'un site internet où la page d'accueil a été dédiée aux meilleurs élèves.
Il reste le problème de la surcharge des classes qui se pose aussi pour cette école. Cette année la moyenne par classe est de 40 élèves.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.