Le chef-lieu de wilaya, qui regroupe les clubs de l'élite, reste à la traîne en matière de réalisation d'infrastructures sportives. La plupart des installations dont il dispose datent de l'ère coloniale et des années 70-80, à l'image du complexe olympique, de la salle couverte M'Hamed Nasri et des stades de Haï El Houria et de Haï Salem. Pire encore, ces ensembles, de l'avis de tous, n'ont subi aucune amélioration significative, notamment sur le plan de l'accueil et du confort des spectateurs. L'exemple le plus significatif est celui du stade de l'OPOW où est domiciliée l'équipe phare de la région, en l'occurrence l'ASO Chlef évoluant en ligue 1. Le stade, construit en 1973 et doté d'une capacité de moins de 20 000 places, ne répond plus aux exigences de la compétition et aux besoins des sportifs. Il est dépourvu de toutes commodités (sanitaires, cafétéria, etc.) et d'une cabine de presse digne de ce nom. Les journalistes de la presse écrite s'entassent dans un minuscule couloir qui ne dispose ni de climatisation ni d'accès à Internet. Les principaux acteurs se sont plaints, à maintes reprises, de l'absence des conditions minimales d'accueil, mais rien n'a été fait à ce jour, selon eux. Les dirigeants de l'ASO ont, pour leur part, souvent déploré le mauvais état de la pelouse synthétique et les contraintes rencontrées sur ce terrain par leurs protégés.