Des centaines de familles ont passé l'Aïd El Adha sans eau à Bir El Djir et à Arzew, à l'Est d'Oran. L'interruption de la distribution de l'eau potable est intervenue durant l'opération de raccordement de la nouvelle usine de dessalement des eaux de mer de la Macta à la partie Est de la ville d'Oran. Conséquence : une bonne partie d'entre elles se sont vues contraintes d'aller se réfugier chez des proches pour célébrer l'Aïd. Manque d'eau oblige. Celles n'ayant pas cette chance n'ont pu faire mieux que de …faire avec, c'est-à-dire utiliser la petite quantité d'eau emmagasinée pour le nettoyage de la carcasse du mouton sacrifié en attendant l'arrivée de cette denrée durant la matinée comme cela a été annoncé par la SEOR et la direction de l'hydraulique. Il n'en est rien de tout cela. L'eau n'est arrivée qu'à trois heures du matin du jeudi suivant le jour de l'Aïd (du moins à la cité des 549 logements située dans le boulevard du Millenium.). Rares sont les quartiers avoisinants qui avaient reçu l'eau mercredi ou le soir de l'Aïd, a-t-on appris auprès des riverains. Des perturbations en matière d'alimentation en eau potable ont été également signalées durant les deux jours de l'Aïd El Adha à Arzew. Selon les habitants, le faible débit a eu des répercussions négatives sur les activités des ménages durant le premier jour de l'Aïd. Dans certains quartiers, la distribution d'eau n'est pratiquement assurée que le matin. Au niveau d'autres cités, les robinets sont à sec. «L'eau demeure l'un des facteurs principaux du bon déroulement de cette fête religieuse. Cette année, nous avons du mal à célébrer l'évènement. Il est vrai que les coupures d'eau sont devenues de plus en plus fréquentes ces derniers jours, mais les responsables concernés devaient, au moins, penser à élaborer un programme spécial pour parer à cette situation», signale un habitant de la cité Ben Boulaïd à Arzew.