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le danger de l'amiante est encore là !
Ecole Bachir Mohammed Belkacem (El Hamri)
Publié dans El Watan le 26 - 10 - 2013

À El Hamri, l'école Bachir Mohammed Belkacem est dans un bien piteux état.
La présence de fibres d'amiante au sein de cet établissement primaire représentait un grand danger pour les écoliers, ce qui avait incité les pouvoirs publics à recourir à son évacuation. Le hic aujourd'hui est que bien qu'évacuée, cette école représente un danger pour les commerçants et les habitants voisins. Bourrée d'amiante, de l'avis de plusieurs expertises techniques du CTC, cette structure mériterait ni plus ni moins d'être démolie, et dans les plus brefs délais. Construite en 1961, c'est-à-dire sous l'ère coloniale, cette école comporte deux façades.
L'intérieur est composé de blocs de 12 classes, datés de l'époque coloniale, ainsi que 6 blocs nouvellement construits dans le cadre de l'extension de l'établissement.
Après une expertise, le CTC a révélé plusieurs anomalies et dégradations, dont la plus grave : la présence de fibres d'amiante qui gênent la respiration et l'inhalation de l'air. En plus de cela, cette structure souffrait de présence d'humidité sur les faux plafonds, de dégradation complète des escaliers causée par la rouille, mais encore de la dégradation du 1er étage dans tous les lots corps d'état secondaires, et «cela a mené à ce que cet étage sert à abriter les pigeons», raconte un rapport d'expertise de l'organisme national de contrôle technique de la construction.
Pour ce qui est des fibres d'amiante, elles se sont propagées également dans les baraques abritant les sanitaires, le bureau du directeur, ainsi que le magasin jouxtant l'établissement. Il faut savoir, par ailleurs, que l'ossature métallique qui soutient ces baraques est très ancienne, notamment celle abritant le bureau du directeur. «Cette baraque en charpente métallique reste en dessous de celui (bloc) exigé par les normes techniques réglementaires en vigueur», indique l'expertise technique.
Les ouvrages expertisés souffrent donc de dégradations dues au vieillissement naturel des matériaux concernant le bloc des 12 classes de l'époque coloniale, mais encore, le plus grave, cette dégradation est due aussi à la présence de fibres d'amiante en plaques au niveau des faux plafonds.
Aussi, selon l'expertise, l'ouvrage, composé de baraques qui abritent le bureau du directeur, de sanitaires, de magasin, ainsi que le bloc de 12 classes en charpente, présente un degré de sécurité en deçà du seuil normatif. A cet effet, l'expertise recommande au maître de l'ouvrage de passer à la démolition des deux blocs en charpente métallique (les 12 classes de l'époque coloniale et la baraque), et de reprendre les deux blocs en béton armé suivant les normes techniques. Cela est d'une urgence absolue, d'autant plus que le voisinage alentours ne peut vivre sereinement dans un environnement truffé d'amiante.
«La démolition, sans délai, de cette école, va de la bonne santé de nos enfants», nous dira un habitant, voisin de l'établissement. A Maraval, l'école Tarik Ibn Ziad est dans la même situation. Reste alors une question : qu'attendent les pouvoirs publics pour démolir ces écoles qui mettent en danger les Oranais ?


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