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Le verdict sera connu le 2 mars prochain
Trois peines de 10 et 3 ans de prison ferme requises contre Brahim Hadjas
Publié dans El Watan le 10 - 02 - 2014

Après plusieurs reports, les trois procès intentés contre le fondateur de l'Union Bank, Brahim Hadjas, pour «dilapidation de deniers publics, escroquerie et abus de confiance» ont eu lieu hier au tribunal de Sidi M'hamed. Le procureur a requis des peines allant de 3 à 10 ans de prison.
Le verdict sera connu le 2 mars prochain.
Déféré devant le tribunal de Sidi M'hamed près la cour d'Alger, Brahim Hadjas, fondateur de l'Union Bank, une des premières banques privées en Algérie, a été jugé hier pour trois affaires distinctes. La première concerne une plainte pour «dilapidation de deniers publics», déposée par la Banque agricole pour le développement rural (BADR). Il s'agit en fait de traites jugées complaisantes de clients de la BADR avalisées par l'Union Bank. D'emblée, Brahim Hadjas se défend en rejetant tous les griefs retenus contre lui. «C'est le directeur général qui est responsable de la gestion de la banque. En tant que PDG et président du conseil d'administration, je n'ai pas la qualité de contrôleur», lance le prévenu en déclarant qu'à l'époque des faits c'était Ali Bairi qui était directeur général de l'Union Bank. Hadjas tente de démontrer au tribunal qu'en tant que banque d'affaires, Union Bank fonctionnait selon des procédures dictées par la Banque d'Algérie.
Selon lui, «ni ma fille, ni mon fils, ni aucun autre membre de ma famille n'ont bénéficié de crédits». La présidente du tribunal l'interroge sur Djamel, un client de l'Union Bank. «Il est venu me voir pour des conseils sur des opérations d'investissement en Algérie. Je l'ai orienté», répond-il. La magistrate revient à la charge : «Un autre client du nom de Belhadj Mohamed affirme que des sommes d'argent ont été transférées de sa société à votre banque.» Hadjas nie mais révèle : «Lorsque nous nous sommes rendu compte qu'il y avait des anomalies de gestion, une plainte a été déposée contre le directeur général de la banque. Mais je vous dis que nous n'étions pas au courant de ce qui se passait.» La magistrate se concentre sur les documents entre ses mains. «Des contrats importants ont été signés par certaines agences, sans qu'ils soient argumentés par des dossiers de fonds», lui dit-elle.
Des créances restées impayées
Le prévenu se contente de préciser qu'en sa qualité de PDG, il «ne pouvait avoir l'œil sur la gestion des millions d'opérations bancaires. En plus, chaque mois, les inspecteurs de la Banque d'Algérie venaient en mission de contrôle pour vérifier les procédures. Comment se fait-il qu'ils n'ont rien décelé ?» La présidente lui dit que la BADR n'a pas pu récupérer son argent en raison de la banqueroute frauduleuse de l'Union Bank. «Il n'y a pas eu de banqueroute, mais une liquidation frauduleuse. Nous avions eu une décision de règlement judiciaire. Mais un administrateur, qui a été installé, a tout fait pour liquider la banque dans le secret. Il y a eu un déni de justice. C'est moi-même qui ai demandé à l'inspecteur général de la Banque d'Algérie, Sahli Sahraoui, d'ouvrir une enquête. Si j'étais impliqué, je ne l'aurais pas fait. Pourquoi ne l'a-t-il pas fait ? Parce qu'il voulait protéger un ancien responsable de cette banque, Hadj Nacer, que j'ai nommé directeur général, qui a voulu nous exproprier», déclare le prévenu. La présidente lui rappelle l'existence de nombreuses créances restées impayées, et Hadjas lui réplique : «Nous avions les moyens de les payer, mais l'administrateur a bloqué les actifs pour pousser à la liquidation.»
La présidente revient à la charge en lui citant les noms de clients de la BADR ayant été payés sans aucun dossier de fonds. Le prévenu persiste à déclarer ne pas être au courant. Ses avocats, maîtres Chiat et Guendouzi, tentent par leurs questions de démontrer qu'en raison de son poste de PDG, il n'avait pas les prérogatives pour contrôler les directeurs des agences. Hadjas note cependant qu'«en 1998, Nasreddine Toumi avait mis la main sur tous les moyens matériels et les fonds de la banque, pour revenir quelques années plus tard, en tant qu'administrateur». Et d'ajouter : «Je ne sais pas pourquoi ni comment. Ce sont des questions à poser au tribunal commercial.» L'avocat de la BADR intervient : «Il y a un rapport de la BADR faisant état de traites injustifiées et d'autres impayées. Il y a eu violation des procédures en la matière.
Nous avons déposé une plainte contre les responsables des agences et contre le PDG en tant que représentant de l'Union Bank. Cette banque accordait des crédits alors qu'elle n'était pas habilitée. Une banque d'investissements n'a pas le droit d'accorder des crédits. Il y a eu des traites de complaisance et la BADR s'est retrouvée dans l'impossibilité de récupérer son argent. Vous avez la loi bancaire. Et les dirigeants des agences ont révélé qu'ils signaient ces traites sur instruction du PDG.» De son côté, le procureur n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Pour lui, le PDG Brahim Hadjas, «en tant que président du conseil d'administration de la SPA dans laquelle il est actionnaire majoritaire avec 87% des parts, avait le droit de regard sur toute la gestion. Il est pénalement responsable de toute violation de la loi».
Pour cette raison, il requiert contre lui une peine de 10 ans de prison ferme.
La défense plaide la relaxe, arguant du fait qu'il n'y a aucune preuve sur «des instructions supposées» qu'aurait données Hadjas aux dirigeants des agences. Ils présentent le prévenu comme un «grand investisseur» venu au pays, au début des années 1990, au moment où beaucoup d'Algériens le fuyaient. Selon les avocats, «il lui a été refusé de passer par les banques françaises, BNP et Société générale, qui avaient la mainmise sur les établissements financiers en ramenant de grands investisseurs comme le défunt (Libanais) Al Hariri, et l'Emirati le cheikh Al Kacimi au pays pour se retrouver en prison».
Les deux autres affaires, pour lesquelles Hadjas a été déféré, concernent des plaintes déposées par des clients de la banque pour «escroquerie et abus de confiance». «Ould Moundhi est venu me voir une seule fois pour le conseiller sur un projet d'investissement dans le domaine de la pêche. Après je ne l'ai plus revu.» La présidente : «Il dit avoir déposé 13 millions de dinars dans le cadre d'une convention signée entre lui et la banque à travers son vice-président, qui était votre fils.» Hadjas : «En tant que vice-président, il n'était pas habilité à signer. Il n'avait pas le droit. Je n'étais pas au courant.» La juge fait remarquer qu'un autre client avait lui aussi perdu 70 millions de dinars dans les mêmes circonstances. «Je ne suis pas au courant. J'étais PDG, je ne pouvais être informé…» Le procureur demande 3 ans de prison ferme contre le prévenu dans les deux affaires, alors que les avocats plaident la prescription de l'action publique et la relaxe. La présidente rendra son verdict le 2 mars pour les trois affaires enrôlées.


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