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Netanyahou joue la carte de la provocation
Israël décide de construire 2500 nouveaux logements en Cisjordanie
Publié dans El Watan le 23 - 03 - 2014

La relance des discussions interpalestiniennes et les réussites diplomatiques engrangées au niveau international où le président Mahmoud Abbas s'est forgé l'image d'un dirigeant prônant la non-violence pour régler le conflit israélo-palestinien et sincère dans sa quête de la paix gênent au plus haut point le gouvernement israélien qui ne semble pas encore prêt à une véritable paix.
Ghaza
De notre correspondant
Aussi, les Israéliens multiplient depuis des mois les actes de provocation pour miner les négociations israélo-palestiniennes. Sachant la sensibilité, pour la direction palestinienne, de la question de la colonisation dans les territoires palestiniens occupés en 1967, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et son gouvernement de droite ont poussé la provocation au maximum en décidant, la semaine dernière, d'y construire encore près de 2500 nouveaux logements.
Ces maisons sont destinées, bien entendu, à accélérer la colonisation et donc à augmenter le nombre de colons israéliens extrémistes en Cisjordanie occupée et à El Qods Est. Ils sont déjà actuellement plus de 500 000 à y vivre. Le nombre de Palestiniens qui y sont établis est par contre estimé à plus de 2,7 millions. Et le plan de Tel-Aviv est vraisemblablement de renverser la tendance. Il y aura, par ailleurs, une extension de la superficie des colonies, ce qui contribuera à isoler les Palestiniens dans des îlots sans possibilité de continuité territoriale. Le but ? Empêcher, sur ces terres, la construction d'une véritable souveraineté palestinienne. «La poursuite de la colonisation va provoquer l'échec des négociations et mener celles-ci dans une impasse», a déclaré jeudi soir Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président palestinien.
La patience des Palestiniens
Consciente du danger que représente la colonisation, la direction palestinienne avait, l'on se rappelle, déjà quitté la table des négociations en septembre 2010, après que le gouvernement israélien ait refusé d'y mettre un terme. Le président Abbas est revenu à la table des négociations en juillet 2013 après les efforts diplomatiques déployés par l'Administration américaine. Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, a dû faire plus d'une dizaine de voyages dans la région pour convaincre la direction palestinienne de reprendre langue avec les Israéliens. Ne voulant pas de clash avec la direction américaine qui tente, malgré tout, de mettre un terme au conflit avec les Israéliens (sur la base de deux Etats indépendants) et désirant éviter d'être accusés d'être responsables de l'échec du processus de paix, Mahmoud Abbas et le Comité exécutif de l'OLP avaient effectivement repris les négociations directes avec les Israéliens sans obtenir un arrêt de la colonisation comme ils l'avaient exigé auparavant. Les présentes négociations doivent normalement prendre fin le 29 avril prochain.
Mahmoud Abbas, qui semble vouloir donner une chance à l'initiative américaine, ne désire pas quitter la table des négociations avant le délai imparti à ces négociations. Il a annoncé, toutefois, qu'il n'accepterait de prolongation (des discussions) que si Israël accepte de geler la colonisation et consente à libérer davantage de prisonniers palestiniens dont Marouane El Barghouti, un haut responsable du Fatah, et Ahmad Saadate, secrétaire général du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Il est à rappeler qu'Israël n'utilise pas que le dossier de la colonisation pour provoquer les Palestiniens.
Les tentatives incessantes de judaïser la ville sainte d'El Qods, les atteintes à la mosquée El Aqsa, les démolitions de maisons, les assassinats de citoyens désarmés et ainsi que les arrestations arbitraires font partie du lot des techniques nombreuses utilisées par les Israéliens pour pousser à bout à les Palestiniens.
Toutes ces provocations dirigées vers la population palestinienne visent en effet à mettre des bâtons dans les roues du processus de négociations. Et tout porte à croire qu'Israël cherche à pousser le peuple palestinien à une troisième Intifadha qu'il se donnera le plaisir de réprimer violement. Et comme lors de l'Intifadha d'El Aqsa, en septembre 2000, le gouvernement israélien pourra ainsi se retirer du processus de paix sans courir le risque de se retrouver isolé par la communauté internationale ni d'être accusé d'avoir fait échouer les efforts de son allié américain. La direction palestinienne et une majorité de son peuple savent qu'Israël cherche un alibi pour saboter le processus en cours sans en payer le prix.
Le meilleur moyen qui reste aux Palestiniens de contrer les plans de Netanyahou et de ses ministres issus de la droite et de l'extrême droite israéliennes est de se diriger, le lendemain de l'expiration du délai prévu pour les présentes négociations, vers les instances internationales dont la Cour de justice internationale, pour se plaindre. Une guerre politique menée avec intelligence par les Palestiniens peut en effet s'avérer beaucoup plus efficace qu'un soulèvement armé.


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