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Qui succédera aux islamistes d'Ennahdha ?
Ouverture de la campagne électorale des législatives en Tunisie
Publié dans El Watan le 07 - 10 - 2014

Les principaux partis politiques ont déjà collé leurs affiches électorales la veille de l'Aïd. La loi électorale leur permet d'entamer les affichages à partir de minuit.
Tunis
De notre correspondant
La pluie n'a pas empêché les militants d'Ennahdha, Nidaa Tounes, Afek Tounes et d'Ettayar de sillonner les villes et les villages pour le lancement de la campagne électorale. «Je suis certes fatiguée. Mais, je suis heureuse d'avoir accompli ce devoir», a écrit Hajer Cheikh Ahmed sur son mur facebook. Hajer est enseignante de droit à l'université de Tunis et elle est n°2 de la liste du parti, Afek Tounes, né après le 14 janvier 2011. Pour sa part, la militante cinquantenaire, Fatma Melki Boustangi, a mentionné «être rentrée à 3h de la campagne d'affichage». Mme Fatma n'est pas candidate. Elle est activiste dans le parti Nidaa Tounes, dirigé par Béji Caïd Essebsi.
La présence de la femme est fort remarquée parmi les militants des partis de l'actuelle opposition comme Nidaa Tounes, Al Massar, le Front populaire, ou Afek Tounes. Elles sont très présentes dans les activités de ces partis. «Cette présence féminine est dans la lignée des manifestations de 2013 qui ont abouti à la Constitution actuelle et au départ du gouvernement de la troïka», explique l'enseignante universitaire, Iqbal Gharbi. «La femme tunisienne est en train de défendre le rôle qui est désormais sien dans la société», poursuit-elle.
«Regardez sur les photos, il n'y a pas de femmes parmi les militants d'Ennahdha qui procèdent à l'affichage. Par contre, il y a plein de femmes dans les autres partis. Cette présence de la femme constitue l'une des différences fondamentales entre le modèle sociétal défendu par Ennahdha et celui de l'opposition», souligne fièrement l'universitaire, qui conclut : «Nous essayons de préserver et de développer les acquis de la femme, obtenus depuis 1956 et le code du statut personnel».
Jeux et Enjeux
«Les islamistes d'Ennahdha ont bénéficié en 2011 d'une scène politique éparpillée, où ils étaient l'unique force bien soudée», remarque le politologue Hamadi Redissi. «La situation a changé avec la création de Nidaa Tounes, par l'ex-Premier ministre, Béji Caïd Essebsi. Ce parti constitue désormais une force politique capable de damer le pion à Ennahdha», poursuit le professeur Redissi, qui affirme que «ce sera une partie serrée lors des élections législatives, surtout que tous les sondages indiquent que plus de 50% des électeurs sont encore indécis».
Les autres partis politiques n'ont pas la même envergure que Nidaa Tounes ou Ennahdha. Le Congrès pour la République (CPR), fondé par le président Marzouki ; Ettakattol, du président de l'Assemblé nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaâfar ; ou le Front populaire dirigé par l'éternel opposant, Hamma Hammami, ne sont pas à même de tenir la dragée haute aux partis de Béji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi.La loi électorale tunisienne accorde au parti sortant premier, lors des législatives, le droit de désigner le chef du gouvernement, qui cherchera une majorité pour gouverner.
C'est ce qui explique la bataille à distance entre Nidaa Tounes et Ennahdha. L'enjeu, c'est ce poste de chef du gouvernement. «Pour retrouver l'air frais de la liberté et nous éloigner de l'étouffement que procure la colonisation des âmes, je vote Nidaa et Béji. En dehors de toute autre considération. Cela s'appelle voter utile pour le bien public», explique l'universitaire Abdelwahab Meddeb. Plusieurs autres universitaires, médecins et hommes de lettres partagent désormais cette thèse. Le parti Ennahdha parviendra-t-il à résister, surtout qu'il traîne deux années de mauvaise gouvernance ?


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