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Les ralentisseurs aggravent la situation
Accidents et embouteillages sur nos routes
Publié dans El Watan le 11 - 10 - 2014

La ville est devenue un vaste espace où fleurissent dos-d'âne et ralentisseurs qui ne répondent à aucune norme.
L'installation de ralentisseurs et dos-d'âne sur la voie publique est réglementée par des textes de loi stricts et rigoureux. Cependant, sur le terrain, c'est l'anarchie totale. Les pouvoirs publics ne respectent aucunement la réglementation en la matière, encore moins les citoyens qui, souvent, prennent l'initiative d'installer des dos-d'âne devant leur habitation. Ces monticules n'obéissent à aucune norme. Ils sont abrupts et escarpés quand ils sont confectionnés par les citoyens, hauts et insurmontables quand ce sont les collectivités locales qui les installent. En somme, il y en a de toutes les formes et dans les moindres recoins des agglomérations, y compris dans les endroits où il n'y a pas d'habitation ni d'école. Parfois même sur les autoroutes et voies express.
Si personne n'est en mesure de fournir de statistiques sur le nombre de dos-d'âne dans la capitale, les automobilistes ont l'impression d'en rencontrer partout. «nos voitures sont mises à rude épreuve, tant elles franchissent quotidiennement des dizaines de dos-d'âne. Personnellement, je refais la suspension de mon véhicule tous les trois mois», nous confie un automobiliste. A Aïn Taya, la première mesure prise par le staff municipal fraîchement installé au niveau de l'APC a été d'inonder la commune de ces ralentisseurs aux dimensions larges et élevées. «A Aïn Taya, pas une artère n'a échappé à cette mesure», affirme un habitant. En venant de Rouiba sur le chemin de wilaya 119, plusieurs ralentisseurs ont été installés en haut d'une côte. En arrivant à cet endroit, les bus chargés de voyageurs peinent à franchir les ralentisseurs «Les carters des moteurs touchent systématiquement le ralentisseur. Des moteurs ont été coulés à cet endroit», déplore un propriétaire de bus.
«A Rouiba, il y en a même sous des passerelles, comme c'est le cas à Houch R'mel, où les piétons peuvent choisir entre prendre la passerelle ou traverser la chaussée en marchant sur le ralentisseur. Evidement, les piétons préfèrent traverser la route sur le ralentisseur au lieu de prendre la passerelle. Les marchands informels profitent du ralentissement de la circulation pour proposer à la vente leurs marchandises. Sur le CW149, une voie express a été dotée de plusieurs ralentisseurs au niveau du lieudit Souachette. Le comble est que l'installation de ralentisseurs en cet endroit ne répond à aucun besoin, si ce n'est à celui de malmener les automobilistes, il n'y a ni habitation ni école», fulminent des usagers de la route.
En plus d'être à l'origine de graves accidents, les dos-d'âne empêchent les eaux pluviales de s'écouler normalement, comme c'est le cas à Ben Zerga dans la commune de Bordj El Kiffan, où les eaux de pluie stagnent entre les ralentisseurs et forment des mares qui entravent la circulation.Les exemples où les ralentisseurs n'ont pas lieu d'être ne manquent pas. De l'avis de plusieurs citoyens, il convient, à la place de ces ralentisseurs, d'installer des moyens modernes, tels les feux tricolores et les passages piétons, ainsi que l'utilisation des caméras de surveillance pour la gestion de la circulation.


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