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«L'adhésion des industriels dans la dépollution de oued El Harrach est primordiale»
Amirouche Smaïl. Directeur de l'hydraulique de la wilaya d'Alger
Publié dans El Watan le 07 - 02 - 2015

Quelles sont les dispositions prises pour limiter les rejets industriels dans oued El Harrach ?
Ils constituent, en effet, toute la problématique de oued El Harrach. La question des rejets industriels reste posée. Ce dossier était pris en charge par le ministère de l'Environnement qui a fait toutes les premières études nécessaires. Lors de la visite du Premier ministre dans la capitale, il a été décidé de le transférer à l'Office national de l'assainissement (ONA) dépendant du ministère des Ressources en eau. Une commission d'étude a été effectuée et la Seaal a été associée à cette politique de dépollution.
Trois bureaux d'études ont été installés au niveau des zones industrielles de Oued Smar, El Harrach et Gué de Constantine, ainsi que celle de Baba Ali, dans la commune de Birtouta. Leur mission est d'étudier le type de raccordement et le processus de prétraitement imposé aux industriels.
Après cette phase d'étude, qu'est-il prévu ?
En parallèle à tout cela, le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, a installé une commission qui travaille depuis presque une année pour l'identification des industries dans les trois zones industrielles concernées par les rejets, définir pour chacune le degré de pollution et le processus de prétraitement à leur imposer. Suite à cela, les quelque 600 industriels dans ces trois zones industrielles qui rejettent leurs déchets dans oued El Harrach, les deux tiers ne sont pas considérés comme polluants. Ils activent dans des domaines comme le bois ou la production de biscuits. Donc, ils ne sont pas concernés par la procédure de prétraitement.
Le taux de pollution que génère le tiers restant diffère d'une entreprise à une autre. Pour celles ayant un faible ou moyen degré de pollution, un simple bassin de décantation peut régler le problème. Nos efforts sont focalisés sur une quinzaine d'entreprises qui sont concernées par l'application du processus de prétraitement. Nous avons organisé, jeudi, une journée technique au profit des industriels situés sur le bassin versant afin de débattre ensemble de cette politique de dépollution.
Ce qui est encourageant dans ce procédé que nous comptons lancer très prochainement, c'est que tous les industriels adhèrent à cette démarche de dépollution de oued El Harrach et toute la sphère environnante. Vu que les rejets industriels dans leur état brut ne sont pas pris en charge par les stations d'épuration, l'adhésion des industriels est primordiale dans l'application de la politique de dépollution de l'oued.
Qu'en est-il de la toxicité des eaux ?
La pollution de oued El Harrach ne date pas d'aujourd'hui. Malgré cela, la toxicité de ses eaux n'est si catastrophique. Les multiples études et analyses faites ont prouvé que les choses sont totalement rattrapables.C'est la raison pour laquelle il est prévu dans le cadre du projet d'aménagement de l'oued, en collaboration avec les entreprises coréennes et Cosider, le dragage du fond de l'oued. Les résidus qui s'y trouvent emprisonnent du mercure, du plomb et tous les métaux lourds. Ils seront traités avant d'être rejetés dans les décharges contrôlées. Pour le taux, je tiens à signaler qu'il n'y a pas de taux bien précis. Ce dernier change selon l'endroit et la période.
Et les rejets domestiques ?
Les rejets domestiques sont pris en charge par la station d'épuration de Baraki, dont la première tranche est fonctionnelle pour 900 000 habitants. La deuxième, qui est en cours de réalisation, doublera la capacité d'épuration de cette station pour arriver à 1,8 million d'habitants. Elle sera mise en service en juin prochain.
En dernier, quel est le taux d'avancement des travaux d'aménagement de oued El Harrach ?
Malgré toutes les contraintes, entre autres les anciennes usines et les habitations précaires, les travaux d'aménagement ont dépassé les 50%. Aujourd'hui, grâce à la démarche du relogement lancée par la wilaya d'Alger, il n'y a presque plus de bidonvilles autour de l'oued. Il ne reste que celui de Haï Remli qui bénéficiera très prochainement d'une grande opération de recasement.
Ainsi, toutes les contraintes qui gênaient les travaux d'aménagement seront abolies. L'année en cours promet des taux d'avancement plus qu'appréciables. Je tiens à signaler aussi qu'en marge de la dépollution de l'oued, nous allons installer un système d'alerte.
D'une manière automatique, ce système détecte la présence de pollution de l'oued, lance des préleveurs automatiques, et raccordé à un PC au niveau du poste de commandement, il nous informe, nous alerte afin d'intervenir en cas de pollution accidentelle ou volontaire et y remédier en temps réel. Un deuxième système de veille et d'alerte contre les inondations est mis en place.


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