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Guerre civile en Libye : Les Libyens s'en remettent à l'Algérie
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Publié dans El Watan le 05 - 03 - 2015

Alger abritera la semaine prochaine une réunion des principaux acteurs politiques et militaires libyens afin de parvenir à une entente qui permettrait la formation d'un gouvernement d'union nationale. Ce pays voisin est plongé dans une guerre civile depuis la mort de Mouammar El Gueddafi en 2011.
Les acteurs les plus influents de la scène politique et militaire libyenne se sont donné rendez-vous la semaine prochaine à Alger afin de tenter de s'entendre sur un minimum politique qui leur permettrait de former un gouvernement d'union nationale. Ce smig pourrait être synonyme de début de la fin du chaos dans lequel leur pays est plongé depuis 2011, date du renversement par l'OTAN et le Qatar de Mouammar El Gueddafi.
Cette réunion, sur laquelle tout le monde fonde beaucoup d'espoirs, a été rendue possible grâce au long et patient travail de médiation mené ces derniers mois par l'Algérie. Entamée et conduite dans la plus grande discrétion, cette mission de bons offices a déjà enregistré quelques avancées encourageantes, puisqu'en plus d'avoir convaincu les différents protagonistes de la crise de la nécessité de s'asseoir autour d'une table pour discuter, elle a débouché sur la conclusion d'accords de paix entre certaines parties rivales. Elles sont près de 200 à être venues en Algérie.
L'information a été rendue publique, hier, par le vice-ministre algérien chargé des Relations maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, lors de son passage à l'émission «L'invité de la rédaction» diffusée chaque matin par la Chaîne III de la Radio algérienne.
L'étape d'Alger du dialogue interlibyen sera intéressante en ce sens qu'elle réunira des acteurs crédibles et surtout représentatifs de la société et de la classe politique libyenne.
Mieux, dit-on, tout le monde sera de la partie. Bien entendu, en seront exclus tous les groupes classés comme «terroristes» par l'ONU. Si résolutions il y aura, il y a donc de fortes chances pour qu'elles soient respectées. Il est utile de rappeler, à ce propos, que les précédentes discussions interlibyennes ont échoué, car ayant regroupé des personnalités peu représentatives, qui n'avaient pas beaucoup d'emprise sur la réalité. C'est certainement la raison pour laquelle la trêve à laquelle elles avaient, par exemple, appelé à partir de Genève n'a pas été suivie d'effets sur le terrain. Dès le départ, il n'était pas évident du tout de parvenir à des résultats probants avec un casting aussi faible.
Un agenda unique
L'Algérie réussira-t-elle maintenant à avancer davantage dans les sables mouvants du chaos libyen ? A ce stade, il est difficile d'anticiper sur la suite des événements. Seulement, pour se donner toutes les chances de succès, la diplomatie algérienne s'est employée, ces dernières semaines, à construire un consensus international autour de la nécessité, avant d'entreprendre une quelconque action de lutte antiterroriste, de trouver d'abord une solution politique à la crise qui permettrait d'avoir un vis-à-vis crédible.
Mais le principal atout des Algériens est d'avoir été sollicités par les parties libyennes elles-mêmes. Cet état de fait dément de manière catégorique la rumeur selon laquelle les Libyens ne voudraient pas d'une médiation algérienne.Le principe retenu par l'Algérie pour éviter les éventuels parasitages et la dispersion des efforts est de faire en sorte que tous les intervenants en Libye et les Libyens eux-mêmes aient un agenda unique. Celui-ci consiste à doter au plus vite le pays d'un gouvernement d'union nationale, permettre aux Libyens de relancer leur transition sur la base d'une feuille de route claire et veiller à l'intégrité territoriale de la Libye.
La démarche algérienne a tout l'air d'avoir convaincu puisqu'elle a reçu le soutien clairement affirmé de l'ONU, des pays voisins de la Libye et des grandes puissances. Plus personne ne demande en effet de bombarder aveuglément en Libye. Bien entendu, eu égard à la complexité de la crise, il ne faut probablement pas s'attendre à ce que l'équation libyenne se règle en un claquement de doigts ou au bout d'un round de discussions. Il faudra du temps avant de parvenir à une solution pacifique négociée.
Stabilité de la région
Comme la plupart de ses partenaires régionaux et internationaux, l'Algérie estime que le temps urge vu le danger que fait peser sur sa sécurité et sur la stabilité du Sahel la multitude de groupes terroristes implantés dans ce pays. Pour Abdelkader Messahel, l'équation est simple : plus vite on trouvera une solution à la crise politique en Libye, plus vite il sera possible d'isoler et de «traiter» efficacement ces groupes terroristes, dont la branche libyenne de Daech.
Cette organisation criminelle a commencé à prendre des proportions inquiétantes. Cette inquiétude est aujourd'hui aggravée par le fait – il s'agit là d'une donnée établie – que tous les groupes terroristes ayant fait de la Libye leur sanctuaire ont des connexions avec, entre autres, Boko Haram, le groupe terroriste qui, actuellement, sème la panique dans toute l'Afrique de l'Ouest et même au-delà.


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