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Contrôle technique des véhicules : des défaillances qui peuvent coûter des vies humaines
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Publié dans El Watan le 25 - 03 - 2015

Les véhicules particuliers immatriculés en 2013 doivent passer, durant l'année en cours, le contrôle technique périodique au niveau des agences de contrôle agréées, a rappelé récemment l'Etablissement national du contrôle technique automobile (ENACTA).
Cette mesure est applicable à partir du début de l'année en cours en fonction de la date portée sur la carte grise de chaque véhicule concerné. A titre d'exemple, une voiture dont la carte grise est datée de mai 2013 doit être contrôlée en mai 2015, et ainsi de suite.
Sur les 437 agences de contrôle technique automobile agréées par le ministère des Transports, 318 sont opérationnelles et disposent de 493 lignes (installations) de contrôle sur un total de 728 lignes installées sur tout le territoire national.
Le contrôle technique de véhicules a été rendu obligatoire en 2003. 15 millions de contrôles ont été effectués depuis cette date à travers le territoire national. Le contrôle technique des véhicules automobiles a pour objectifs la prévention et la sécurité routières, la contribution à la réduction des accidents de la route et du coût induit pour la collectivité nationale, la préservation de la santé publique, la protection de l'environnement et l'accroissement de la durée de vie du parc national de véhicules automobiles. Mais cette opération a-t-elle prouvé son efficacité, ou est-elle réduite à une simple formalité ?
Au regard des statistiques des accidents de la route (plus de 44 900 accidents ayant occasionné 4540 morts et 69 582 blessés en 2013), il y a lieu de s'interroger sur l'utilité de cette opération. Il suffit de voir l'état de certains véhicules pour comprendre qu'il y a un problème au niveau de certaines agences de contrôle.
D'autant plus que 50% des véhicules ont plus de 20 ans d'âge. Certains automobilistes décrochent le précieux document sans que leur véhicule ne passe au garage pour un contrôle technique en bonne et due forme. On parle dans certains cas de «contrôle de complaisance», et dans d'autres de véritables «arnaques» mises en place.
L'aspect commercial privilégié
Pour contrecarrer ce phénomène, des contrôleurs ont suspendu certains à titre définitif (retrait définitif de l'agrément). A ce sujet, Abdallah Leghrieb, directeur général de l'Enacta, a déclaré il y a quelques mois : «Nous continuons à maintenir la pression sur ces gens-là. Nous avons, dès le départ, affiché les règles pour tous ceux qui veulent bien nous accompagner dans cette noble mission de réduction des accidents de la route. Quant à ceux qui veulent privilégier l'aspect commercial, nous leur disons non ; si vous voulez faire du commerce, il faudra choisir d'autres créneaux».
Pour que la responsabilité des centres de contrôle puisse être engagée, il s'agit de démontrer que les défauts apparus à la suite des opérations de vérification étaient visibles lors du contrôle et qu'ils auraient dû apparaître sur le procès-verbal de contrôle.
La difficulté réside dans le fait que le contrôle technique est un examen relativement sommaire, s'effectuant sans démontage du véhicule, via le simple examen visuel de ce dernier, accompagné de manœuvres spécifiques ; par exemple, lorsque le contrôleur soumet le véhicule à des accélérations fortes et continues en vue de contrôler son niveau de pollution.
Toutefois, le contrôleur qui ne retranscrit pas sur le PV les anomalies qu'il constate, qui en omet certaines ou qui, d'un commun accord avec le propriétaire du véhicule omet volontairement de mentionner
certains défauts sur le procès-verbal, engage bien évidemment sa responsabilité.
La disparité des centres de contrôle au niveau du territoire national reste inquiétante. Les grandes agglomérations urbaines regorgent de centres, alors que ces derniers sont pratiquement inexistants dans certaines wilayas, notamment celles de l'intérieur. La qualification du personnel reste également en deçà des normes internationales. La densité de ces centres de contrôle sur des espaces a poussé malheureusement certains centres à recourir à la complaisance, en fermant les yeux sur les insuffisances constatées sur des véhicules, une réalité qui n'échappe à personne.
PV de complaisance
C'est ainsi que des PV de complaisance sont délivrés, des PV qui peuvent dans ce cas être aisément assimilés à des «autorisations de tuer», vu le danger que ces véhicules représentent sur les routes. «Si un bus dérape, tombe dans un ravin et cause plusieurs morts, la procédure est la suivante : constat visuel établi par la gendarmerie nationale qui repose aussi sur les différents témoignages.
Si la météo est peu clémente, on avancera ce point comme raison, mais aucun spécialiste n'est sur le terrain pour contrôler si ce bus est doté d'amortisseurs, s'il roule avec des pneus lisses, ou si le système de freinage n'est pas défaillant», a analysé un observateur de ce marché.
La différence entre l'Algérie et les pays développés n'est pas dans le nombre de points contrôlés, mais dans la manière avec laquelle il est effectué. 6 à 10 minutes consacrées au contrôle d'un véhicule est une aberration, précisent certains spécialistes.
Dans le texte de loi, il est spécifié que 20 minutes est le minimum obligatoire pour les véhicules légers, et 30 minutes pour les poids lourds, mais nous sommes très loin de ce qu'on peut appeler un vrai contrôle technique en Algérie. Avec la prolifération de la pièce détachée de contrefaçon, le passage au contrôle technique est le seul à même de détecter des anomalies sur les mécaniques. Des rotules défaillantes ou un systme de freinage pas au point peuvent souvent être la cause d'accidents. En premier lieu, le technicien procède à l'identification du véhicule en recherchant le numéro de châssis et la plaque du constructeur. Le deuxième point de contrôle, c'est la visibilité.
Il s'agit de vérifier l'éclairage en faisant appel notamment à un «réglophare» pour voir les angles et la portée des différents feux. Il peut y avoir quelques soucis avec des codes ou des phares mal réglés ou une veilleuse qui refuse de s'allumer.
A la troisième étape, c'est le freinage qui est examiné (avant, arrière et frein parking). Le technicien procède ensuite à la vérification des organes de direction et des liaisons au sol en examinant notamment les barres de torsion, les amortisseurs et les pneumatiques.
Vient ensuite le tour de la structure, de la carrosserie, de l'habitacle et des équipements. Signalons qu'en dépit de nos demandes, l'Enacta n'a pas voulu donner de suite. Le ministère des Transports a adopté la même posture.


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