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L'été 2015 à Annaba : Rush, baignade et sécurité
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Publié dans El Watan le 28 - 07 - 2015

Ils sont algériens et étrangers venus pour un séjour attirés par l'ambiance quotidienne, de jour comme de nuit faite de sons, de couleurs et de lumières.
Au lendemain de l'Aïd El Fitr, cette masse d'estivants a frappé fort aux portes du Cours de la Révolution, du boulevard du 1er Novembre avec son prolongement jusqu'aux plages de Rezgui Rachid et Rizzi Amor en passant par le petit port de pêche de la Grenouillère jusqu'au Cap de Garde avec son majestueux phare.
L'on se rend en ces lieux et plages pour une longue promenade entre amis, en couple ou en famille pour déguster des glaces ou des pizzas, le bourek annabi, des pâtisseries, ou étancher sa soif avec des boissons fraîches.
Le cortège de voitures rutilantes ou brinquebalantes avec des immatriculations de toutes les régions du pays, de la Libye et de plusieurs pays d'Europe ressemble beaucoup plus à un cortège d'espoirs, de réalités et de certitudes de tous ordres propres à cette ville de Saint Augustin.
On a l'impression que tout le monde se rend au Cap de garde via la plage Rizzi Amor, Refès Zahouane, Belvedère, Aïn Achir, le vivier comme pour se ressourcer dans la perspective d'une nouvelle année. La présence à chaque virage des postes fixes de la gendarmerie nationale renforcés par des équipes pédestres qui sillonnent 24h/24h la corniche pour accompagner les promeneurs apporte un précieux confort moral aux touristes tout au long de 10 km de littoral.
«Mon objectif est toujours d'assurer la sécurité et le confort des estivants quand ils viennent à la plage et repartent chez eux», affirme le colonel Smaïl Sarhoud, le commandant du groupement de la gendarmerie nationale de la wilaya d'Annaba, rencontré près de la plage la Caroube, la plus sensible en matière de sécurité.
Les délinquants et les embarcations clandestines n'ont plus de place dans cette plage qui a récupéré son statut familial. Deux brigades de sécurité et d'intervention (SSI) ratissent les lieux pour parer à toute éventualité. J'ai exigé que les embarcations enregistrées au niveau des garde-côtes soient rangées sur le côté de cette plage pour ne pas gêner les baigneurs.
Nous avons également dégagé un terrain pour la construction d'une brigade permanente et être près du citoyen en général et les estivants en particulier», rassure le patron de la gendarmerie locale. Ainsi, avec son atypisme, sa détermination algérienne, africaine et méditerranéenne, Annaba est tout à la fois décriée et enviée dans sa réussite à marier la tradition et la modernité.
La désignation d'un nouveau wali à la tête de l'exécutif de wilaya pour prendre les destinées d'une population de plus de 700 000 âmes est un autre départ pour le renouveau de cette région confrontée depuis le décès de Mohamed Mounib Sandid au marasme et laisser-aller dans sa gestion.
Cette arrivée massive des estivants et des touristes chaque jour plus nombreux pour partir à la conquête des plages, du Cours de la Révolution, des boulevards, des cités, des quartiers, des rues et des ruelles est significative de cette poussée de fièvre que l'on sent dans l'animation estivale.
C'est en quelque sorte un ancrage qui, tout en nous contant l'histoire d'Annaba, son habillement traditionnel, son passé, sa jeunesse et sa richesse culturelle, nous rappelle à ses origines, mais aussi à son avenir indissociable depuis toujours de celui de l'Algérie.
Ainsi, à l'heure où les pieds-noirs natifs de Bône, Souk Ahras, Guelma, Tébessa revivent dès leur arrivée sur le port ou à l'aéroport Rabah Bitat la beauté du paysage d'un département qu'ils ont quitté voilà plus de 53 ans, Seraïdi le village haut perché sur l'Edough ne trouve plus le sommeil. Seraïdi est en fait une carte maîtresse dans la perspective du développement touristique.
Il bénéficie d'une situation géographique et climatique privilégiée, un environnement préservé et d'une grande richesse culturelle et architecturale qu'embellit davantage l'hôtel El Mountazah de renommée internationale.
L'on est actuellement à l'organisation de randonnées dans le massif de l'Edough avec ces milliers de visiteurs empruntant quotidiennement la route qui mènent jusqu'au village et sa plage Oued Bagrat au sable fin et à l'eau de mer poissonneuse de couleur cristalline. S'il est une terre sécurisée dans la wilaya d'Annaba où la tradition faite de paix, de bon accueil et d'hospitalité, c'est bien à Seraïdi avec sa population.
Celle-ci s'enorgueillit de porter l'empreinte de ses origines remontant à plusieurs siècles en arrière.
Au cœur de l'immense forêt du massif Edough, à l'ombre du soleil de juillet et d'août, l'on entend craquer l'écorce des chênes et le ressac des écumes au milieu d'un paysage d'oliviers et de figuiers.
Des milliers de touristes et d'estivants viennent y camper pour découvrir l'ex-village colonial Bugeaud avec ses maisons aux couleurs bleu et oranger pastel, ses rues en pente, sa fontaine millénaire, ses figues de Barbarie, ses belles fleurs et une quiétude ambiante qui en fait un véritable éden.
Quelques dizaines de kilomètres plus bas, toujours au cœur de l'Edough et collé à la grande bleue, il est un village dont le seul nom fait rêver : Chetaïbi. Il s'agit d'un lieu tout aussi millénaire, qualifié par les spécialistes du tourisme international comme étant l'une des plus belles baies du monde.
C'est une région d'Annaba représentant un parcours idéal pour les randonneurs, cyclistes, poètes, artistes, botanistes, plongeurs et c'est aussi le rendez-vous annuel des estivants des wilayas de l'intérieur du pays.
Riche des vestiges de son passé, ce village est adossé aux flancs de l'Edough. Tous semblent construits selon un même moule, ses rues étroites qui montent vers les plages les sables d'or, ses toits de tuiles roses, et partout la vigne dominante.
Chetaïbi doit son nom enchanteur au spectacle qu'offre l'émergence de ses parois rocheuses dans le bleu du ciel, le découpage du calcaire si finement ciselé par l'érosion et usé par le vent et la pluie.
Véritable belvédère, Chetaïbi surplombe de toute sa majesté de riantes collines à la végétation typiquement méditerranéenne composée de chênes verts, pins d'Alep et plantes aromatiques. Vivant depuis la nuit des temps, les Chétaïbiens, de leur ancien nom «Tekekcha», ont conscience de l'atout incomparable de leur lieu touristique.
Mais l'absence de tout hôtel et de restaurant digne du nom coupe l'envie à beaucoup de candidats au farniente de s'y rendre. Le cadre pittoresque de Chetaïbi est très prisé par de nombreux estivants et touristes, y compris ceux en provenance de la rive nord de la Méditerranée. Là-bas, la sécurité est assurée par la brigade locale de la gendarmerie nationale.


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