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Une famille dans la rue à Skikda
La rahma, dites-vous ?
Publié dans El Watan le 24 - 09 - 2006

Au moment même où les officiels s'égosillent à énumérer les efforts consentis pour venir en aide aux démunis durant ce mois de jeûne, une famille, constituée de six personnes, dort à la belle étoile sous l'œil indifférent des autorités.
Depuis que l'OPGI est venu par voie d'huissier et de force publique l'expulser d'un logement qu'elle squattait, cette famille s'est réfugiée au pied d'un immeuble situé à la cité Boulkeroua. Les parents et quatre enfants scolarisés partagent une « demeure » en plein air, aménagée avec des objets de fortune. Ils préparent leurs repas dans la cage d'escalier juste à côté des compteurs électriques et dorment dehors. A ce jour, aucun élu ou responsable n'a daigné leur rendre visite. Ce beau monde a même refusé d'ouvrir ses portes aux parents malgré maintes tentatives. Pourtant, tous les élus et responsables sont au courant de la situation de cette famille, et ce, depuis longtemps. Cette famille habitait un immeuble menaçant ruine à la rue Hippocrate au Quartier Napolitain et le logement qu'elle occupait s'est effondré. Les responsables avaient alors décidé d'évacuer tous les habitants de l'immeuble et de les reloger. Tous les habitants de l'immeuble Hippocrate disposent aujourd'hui d'un logement, sauf cette famille qui était pourtant à l'origine même du relogement. Pourquoi ? Il se trouve que le logement occupé par cette famille à la rue Hippocrate appartenait à un « cousin » parti à l'étranger et quand l'administration est venue pour procéder à l'opération d'évacuation, elle a retenu le nom de cette personne pour l'octroi du logement et non celui de la famille. Ne sachant où aller, la famille a alors squatté un logement à côté de ses anciens voisins avant que l'OPGI vienne réclamer son bien. Sans rechigner les six membres ont quitté les lieux pour élire domicile dans la rue. Cette famille a été frappée par le destin et l'incompréhensible injustice. « Je ne sais pas ce qui nous arrive. J'ai failli mourir à deux reprises suite à l'effondrement du plancher de l'appartement que nous occupions à la rue Hippocrate. Quand les responsables sont venus voir ma demeure ils ont vite crié au danger et ont décidé d'évacuer tous les locataires de l'immeuble. Grâce à mon malheur, tous mes voisins sont heureux aujourd'hui et moi, mon malheur n'a fait que s'accentuer », explique en pleurs la mère de famille fatiguée. Fatiguée par tant de promesses faites par des responsables qui ne devraient pas avoir la conscience tranquille lorsqu'ils s'apprêteront à rompre le jeûne au moment où à Boulkeroua, une mère, un père et quatre enfants pensent seulement à trouver un toit. Skikda aurait-elle perdu son âme ? Osons espérer que la ville de Sidi Ali Dib garde encore en elle un peu de sens et beaucoup de générosité. Espérons…

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