Le procès de l'autoroute est-ouest s'est ouvert le 26 avril dernier, après plusieurs reports. Le verdict est tombé dix jours plus tard, à savoir le 7 mai, sans grande surprise. Les deux principaux accusés, à savoir l'homme d'affaires, Medjdoub Chani, et l'ancien directeur des projets au niveau du ministère des Travaux publics, Mohamed Khelladi, ont écopé, chacun, de 10 ans de prison ferme et d'une amende de 3 millions de dinars. L'homme d'affaires, Addou Tadjeddine, et le directeur des programmes au niveau du ministère des TP ont été condamnés, chacun, à 7 ans de prison ferme. Addou Sid-Ahmed a été condamné à 3 ans de prison. L'ex-colonel Khaled du DRS a écopé de la même peine. Le juge a également prononcé une peine d'une année de prison ferme à l'encontre de Rafik-Mohamed Ghazali et des deux filles de l'ancien ambassadeur d'Algérie au Mali, Ghrieb. En revanche, l'ancien secrétaire général du ministère des Travaux publics, Mohamed Bouchama, a été acquitté au même titre que Belkacem Ferachi, l'ancien directeur de Cabinet de Amar Ghoul, et l'homme d'affaires Khier Allab. Les 15 sociétés mises en cause dans cette affaire, ont été condamnées à verser chacune 5 millions de dinars au Trésor public. Les avocats des accusés ont été plus au moins satisfaits du verdict. C'est le cas de ceux de Chani Medjdoub dont la peine qui lui a été infligé reste inférieure à celle (18 ans de prison ferme) qu'il purge déjà dans une autre affaire de corruption l'ayant opposé à Algérie Télécom.