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Ces sociétés qui prolongent le conflit du Sahara occidental
Pillage des ressources sahraouies
Publié dans El Watan le 25 - 04 - 2016

Le droit international interdit à une puissance occupante d'exploiter les ressources naturelles du pays occupé sans le consentement des peuples autochtones.
Les sociétés, complices du Maroc dans l'exploitation des richesses du Sahara occidental occupé, contribuent à prolonger le conflit opposant le Maroc et le Front Polisario et privent le peuple sahraoui de ses droits à une vie décente, affirme une étude publiée par la revue britannique The Journal of North African Studies. Cette étude réalisée par la présidente de Western Sahara Ressource Watch (WSRW), Joanna Allan, souligne que le peuple sahraoui souffre, alors que sa richesse est exploitée par des firmes complices de l'occupant marocain.
Les sociétés d'énergie «risquent de donner (...) un financement important à l'occupation marocaine en créant, simultanément, d'autres obstacles au processus de paix de l'ONU», estime l'étude, qui rappelle l'illégalité de toute exploitation des richesses du peuple sahraoui. Il est signalé que l'occupant marocain exploite le phosphate, le poisson, les produits agricoles, le sel, le sable, l'énergie éolienne dans les territoires occupés, ne laissant aucune chance aux Sahraouis d'en bénéficier.
Toute la pêche au large des côtes se fait par des chalutiers appartenant à des Marocains. A Dakhla, où la pêche est la principale industrie, seulement 5% des travailleurs sont des Sahraouis, lit-on, par ailleurs, dans le rapport. L'industrie du phosphate emploie actuellement environ 3000 travailleurs, seulement 21% sont des Sahraouis, qui sont souvent embauchés dans les emplois les moins rémunérés. Toutes les exploitations de tomates sont la propriété de la famille royale marocaine, de puissants conglomérats marocains ou d'entreprises multinationales françaises.
«Paradoxalement, les réfugiés sahraouis vivent grâce à l'aide humanitaire dans des camps en Algérie et ne reçoivent aucune compensation de l'exploitation de leurs ressources naturelles», note l'étude, citant le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés. L'exploitation potentielle des gisements de pétrole découverts par les Espagnols dans les années 1940 et 1950 est maintenant imminente sur le territoire sahraoui, où des programmes «illégaux» ont été mis en place permettant à des compagnies européennes de commencer le forage.
Il est affirmé que cette exploitation est illégale, puisque la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental n'est pas reconnue par la communauté internationale, pire, il s'agit d'une question de décolonisation d'un territoire occupé par une force étrangère. Dans ce contexte, le droit international interdit à une puissance occupante d'exploiter les ressources naturelles du pays occupé sans le consentement des peuples autochtones.


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