Sahara Occidental Six ans après l'incarcération des 23 Sahraouis de Gdeim Izik à Rabat-Salé et 3 ans après leur condamnation à de très lourdes peines par un tribunal militaire, la Cour de cassation marocaine a renvoyé l'affaire devant un tribunal civil. L'Association des Amis de la RASD (AARASD) rappelle dans un communiqué publié hier que les pourvois en cassation ont été déposés au lendemain même du jugement du 17 février 2013, et qu'il a «fallu presque 6 ans depuis leur incarcération à Rabat-Salé (…) et plus de 3 ans depuis leur condamnation à de très lourdes peines (de 20 ans à perpétuité) par un tribunal militaire, au cours d'un procès qui les a condamnés sans preuve, si ce n'est des aveux extorqués sous la torture». Turquie Reporters sans frontières (RSF) a dénoncé hier les rafles de journalistes en Turquie après le coup d'Etat avorté, les qualifiant de «purge» prenant des proportions «toujours plus alarmantes». «Dix jours après le coup d'Etat avorté, la purge contre les médias turcs prend des proportions toujours plus alarmantes. Depuis le 25 juillet 2016, ce sont 89 journalistes qui ont fait l'objet d'un mandat d'arrêt, dont une vingtaine sont déjà en garde à vue», a précisé l'ONG chargée d'observer la situation des médias et journalistes dans le monde.
Ecosse Trois à quatre milles personnes ont défilé hier à Glasgow pour réclamer la tenue d'un deuxième référendum sur l'indépendance de l'Ecosse, après la décision des Britanniques de quitter l'UE. La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon avait déclaré dès le lendemain de la consultation du 23 juin que la question d'un deuxième référendum sur l'indépendance était désormais «sur la table», après celui perdu par les indépendantistes en 2014. «Si nous considérons que nos intérêts ne peuvent pas être protégés dans le contexte du Royaume-Uni, l'indépendance doit être l'une des options» possibles, a redit la chef du Parti national écossais (SNP) lundi. Philippines Le président philippin Rodrigo Duterte est revenu hier sur l'annonce d'un cessez-le-feu unilatéral avec la rébellion communiste, qu'il avait faite lundi dernier, après l'expiration du délai qu'il leur avait donné pour y répondre. Le président Duterte, qui a pris ses fonctions le 30 juin, avait fait cette annonce dans l'espoir de mettre fin à l'une des plus vieilles rébellions armées d'Asie, qui a fait des dizaines de milliers de morts depuis 1968. Ce cessez-le-feu était déjà mis à mal par une attaque de rebelles s'étant soldée par un tué et quatre blessés dans les rangs d'une milice gouvernementale, mercredi dans la province du Davao du Nord.