S'exprimant devant la commission de la culture, de la communication institutionnelle, le ministre de la Communication, M. Zoheir Bouamama, a indiqué que son secteur présentera au Gouvernement, dans les prochains jours, le projet de la stratégie nationale de développement de la communication institutionnelle. Plusieurs membres de l'Assemblée nationale populaire (APN) ainsi que la ministre des Relations avec le Parlement, Mme Nadjiba Djilali ont participé à cette commission. M. Bouamama a expliqué que le ministère de la Communication avait élaboré un projet de stratégie nationale de développement de la communication institutionnelle, visant à «consolider la confiance entre les institutions de l'Etat et le citoyen», et ce, dans le cadre de «la vision globale du secteur de la communication, fondée sur la promotion de la communication institutionnelle», laquelle constitue «la pierre angulaire pour asseoir la souveraineté médiatique et un outil efficace pour refléter l'image adéquate des institutions et structures de l'Etat». «Le projet de cette stratégie sera soumis au Gouvernement pour débat et enrichissement dans les prochains jours», a fait savoir le ministre qui a souligné que son secteur mise sur cette stratégie pour «opérer un changement fondamental et global», étant donné que ses résultats «se répercuteront de manière directe et tangible sur tous les aspects, y compris la vie quotidienne du citoyen, partie prenante dans le processus de communication de l'Etat et au cœur des priorités du Gouvernement, conformément aux orientations du Président Tebboune». Partant du rôle prépondérant des médias nationaux, le ministère veille à «soumettre au Gouvernement une feuille de route comprenant l'arsenal juridique régissant le secteur, dont les textes d'application sont presque finalisés, ce qui permettra l'installation de l'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel, de l'Autorité de régulation de la presse écrite et électronique, du Conseil supérieur de la déontologie et de l'éthique de la profession de journaliste, outre la délivrance de la carte nationale de journaliste professionnel, l'octroi des licences d'activité pour les chaînes de télévision, l'attribution de cartes électroniques aux correspondants des médias étrangers, ainsi que l'accréditation de bureaux de médias étrangers en Algérie». Cet arsenal juridique englobe également l'accès des médias nationaux aux annonces et financements du Fonds d'aide à la presse, relancé, poursuit M. Bouamama, ajoutant que «l'année prochaine verra la finalisation du dispositif juridique avec le lancement de l'organisation et de la régulation des activités de sondage, afin d'assurer la crédibilité et la transparence des enquêtes d'opinion et d'en faire un outil sur lequel les pouvoirs publics puissent s'appuyer dans leurs décisions, outre la régulation des activités publicitaires en vue de protéger le consommateur et consacrer la concurrence loyale. Moncef Redha