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Commentaire : L'école algérienne a besoin de quiétude
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Publié dans El Watan le 31 - 08 - 2016

Laborieusement mais courageusement, Mme Benghebrit, cherche à mener la barque de son secteur vers de nouveaux rivages. Les réformes entamées au sein des milieux glissants et périlleux de l'éducation nationale, très empreints de batailles idéologiques incertaines, ont mis la représentante du gouvernement dans une posture d'assiégée alors qu'elle n'a de cesse de communiquer et d'expliquer chacune de ses entreprises dans ce qu'elle a voulu de clair et de transparent.
Depuis la conférence nationale qu'elle a initiée en juillet 2015 qui avait réuni plus de 1000 participants (experts, universitaires, inspecteurs, enseignants, syndicalistes et parents d'élèves), la ministre a dû faire face à des attaques sournoises visant sa politique, sa personne et même sa famille et ses origines. Après bien des coups de boutoir sur les réformes de l'école algérienne suscités et entretenus par les milieux obscurs (rumeurs persistantes et fuites du bac), la ministre a, en maintes occasions, mis à profit les supports médiatiques pour endiguer la vague vociférante tentant de la submerger (on a même voulu faire accroire que ses éminences grises étaient des étrangers).
Avec le calme et la certitude de ses convictions intérieures, Mme Benghebrit essaye, à chaque occasion que le micro lui est tendu et en direction du plus grand nombre, de contrecarrer ses adversaires en opposant la force de ses arguments sur le bien-fondé de ses objectifs à la lâcheté des rumeurs sans auteur et sans visage. Elle aura donc balayé d'un revers de la main toutes les insinuations malsaines tendant à nuire à son image pour faire chavirer son projet.
A ceux qui lui reprochent d'avoir troqué les constantes nationales contre des programmes scolaires «révisionistes», elle répond que dans aucun document officiel, programme scolaire, guide méthodologique, manuel scolaire et publication, il n'a été touché aux référents nationaux culturels et religieux.
Pourquoi ce branle-bas de combat comme jamais dans un secteur qui a pourtant vécu de médiocres performances et atteint ses limites ? Parce que Mme Benghebrit et son projet de réforme ont été un stimulus qui a provoqué la réaction en chaîne d'un système qui se sentait bien assis sur ses acquis islamo-conservateurs et qui, comme tout le monde le sait, a dépersonnalisé et embrigadé l'intelligence de générations entières d'Algériens.
Après une année scolaire qui s'est déroulée somme toute dans le calme, la ministre espère un cycle 2016/2017 plus serein que le précédent. Afin de maintenir le cap, le gouvernement s'est inscrit dans la tradition en ne ménageant aucun moyen au secteur de l'éducation, comme il est d'usage depuis Houari Boumediène à nos jours. Il n'y aura donc pas, pour cette rentrée scolaire, de mesures d'austérité pour prévenir tout mouvement social et perturber l'année comme on a malheureusement eu à l'observer auparavant.
A coup sûr, Mme Benghebrit — et tous les acteurs le souhaitent — va continuer a privilégier le dialogue pour annihiler tout malentendu. Il y a quelques jours, elle a même adressé à l'Association des oulémas, qui tenait son université d'été à Koléa, un message rassurant sur ses intentions : des réformes du système éducatif «légitimes», adossées aux valeurs nationales, ouvertes sur le monde innovant et accrochées au train de l'environnement technologique et numérique.
Elle répond ainsi, à sa manière, par le truchement d'une association constituée de sages et animée de projets pacifiques constructifs, à ces charlatans d'une époque révolue dont l'un d'eux, provocateur fanatique connu, n'a demandé ni plus ni moins qu'une insurrection populaire pour faire échouer le «projet maléfique» de la ministre de l'Education nationale et du gouvernement qui la soutient dans ses efforts.
En tout état de cause, de nombreux observateurs estiment que Mme Benghebrit est en train, patiemment, calmement, de fédérer la société civile et politique à sa réforme novatrice et semble d'ores et déjà avoir, au minimum, colmaté les dégâts commis par un de ses prédécesseurs qui est resté plus de 20 ans à la tête du secteur, laissant un héritage désastreux et des conflits longs et inutiles qui semblent aujourd'hui peu à peu s'estomper.


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