Dans certaines structures de santé de la capitale, une nette amélioration a été enregistrée dans les prestations et l'accueil des malades. L'exemple qui illustre cette avancée, fort appréciable, est celui de la polyclinique de Bordj El Bahri. Dans cette structure qui compte nombre de spécialités, le service des urgences reste ouvert 24h sur 24. En plus de l'hygiène qui y prévaut, les malades sont accueillis dans les règles de l'art, «Je suis asthmatique et a chaque fois que je viens dans cette polyclinique je suis bien accueillie et prie en charge immédiatement», affirme une patiente. La polyclinique de Bordj El Bahri a été réhabilitée il y a quelques années, au grand bonheur des habitants de la commune, qui lui préfèrent les hôpitaux se trouvant dans celles limitrophes, telles que Rouiba et Aïn Taya. «Pourquoi aller à l'hôpital de Aïn Taya, alors que la prise en charge dans la polyclinique de Bordj El Bahri est meilleure», expliquent des habitants du quartier la Brise marine. «Je suis diabétique. A chaque fois que je fais une hypoglycémie, je suis évacuée à la polyclinique de Bordj El Bahri, où je reçois les soins nécessaires séance tenante. Etant donné que l'occasion m'est donnée par le biais de votre journal, je tiens à remercier le personnel de cette structure qui veille au bien-être des patients», confie une habitante de la cité Ben Djaida. A la cité Kaïti, dans la commune de Staouéli, il existe une salle de soins, qui ne peut à elle seule répondre à tous les besoins exprimés par les habitants. «La salle de soins assure les consultations de médecine générale. Hormis les soins dentaires, le dispensaire n'offre aucune autre spécialité», confie un résidant de la cité, «en plus de ces manques, la structure ferme à 16h», ajoute-t-il. A partir de cette heure, les malades doivent se rabattre sur les autres centres de santé, «c'est la nuit que nous avons le plus besoin de ce centre de santé. Les responsables du secteur doivent laisser le centre ouvert pour assurer la prise en charge des cas urgents», suggère-t-on. D'autres lotissements et quartiers de la commune connaissent les mêmes insuffisances en matière de structures sanitaires. «Nous demandons aux pouvoirs publics de prendre en charge cette demande, car il y va de notre santé et de celle de nos enfants. Il faut redonner de l'importance à la santé de proximité par la réalisation de centres de santé au niveau des quartiers et lotissements d'habitation. Il faudrait également que les pouvoirs publics dotent ces centres de moyens humains et matériels», disent-ils. La prise en charge dans certaines structures de santé est à la limite de la négligence. Les malades qui se présentent pour des soins, dans ces structures dites de proximité, sont accueillis dans le manquement total des règles et normes sanitaires.