Les 10es Journées euromaghrébines sur la communication publicitaire, organisées par RH International Communication, se sont clôturées hier à l'hôtel El Aurassi (Alger). Le groupe JCDecaux est leader mondial de la communication extérieure. Samy Benoussaid, directeur exécutif de JCDecaux Algérie, nous a affirmé que «ce secteur se décompose principalement en 3 activités : le mobilier urbain, l'affichage grand-format et l'affichage dans les transports (aéroports, métros, gares). En Algérie, JCDecaux n'est pour le moment présent que dans une de ces trois activités, à savoir le transport, puisqu'en plus d'opérer la publicité au sein de l'aéroport d'Alger, nous opérons également au niveau des aéroports de l'Ouest (dont Oran et Tlemcen) ainsi qu'au sein de plusieurs gares routières Sogral (dont celle d'Alger Kharouba)». Selon lui, «Il faut une vision de développement pour la ville d'Alger. Il y a donc encore beaucoup à faire pour nous développer dans nos 2 autres cœurs de métier. Mais cela ne pourra se faire qu'en étroite collaboration avec les municipalités avec lesquelles notre groupe a pour habitude de travailler dans le cadre de partenariat de long-terme. Ce qui est problématique aujourd'hui c'est que nous avons plutôt tendance à observer que les appels d'offres mobiliers urbains proposent des durées de contrat de 3 à 5 ans (contre 10, 15 ou même parfois 20 ans ailleurs dans le monde), ce qui est beaucoup trop court pour permettre à un opérateur comme JCDecaux de proposer ses mobiliers de très grande qualité qui ont pourtant fait leurs preuves dans les plus grandes villes du monde (Londres, Paris, New York et plus de 1800 autres métropoles à travers le monde)». Il y a aussi l'arrivée progressive de l'affichage digitale. Mais le succès de cette nouvelle offre dépendra entièrement de la capacité des afficheurs et des marques à en respecter les codes puisqu'on ne communique pas de la même manière sur un support statique que sur un support digital. «L'économie est la première étape de renforcer les échanges, un de ses moteurs est la publicité même si ce n'est qu'une petite partie de l'ensemble du marketing mais c'est une partie la plus visible qui mobilise beaucoup de passions. La communication publicitaire impose de la responsabilité quel que soit la forme des médias», a déclaré Stéphane Martin, directeur général de l'ARPP France. Rappelons que le marché algérien de la publicité est estimé selon l'agence MediAlgeriA, à 200 millions de dollars par an, réparti comme suit : 50% pour les télés, 25% affichage, 23% pour la presse et 2% Pour le digital.