En attendant de limiter leur nombre : Les sangliers prolifèrent dangereusement Plusieurs localités de la capitale sont envahies par les sangliers. Le phénomène qui a pris, ces derniers mois, des proportions croissantes, inquiète les habitants de ces localités, qui craignent pour leurs enfants. Que ce soit à Tixeraine, à Ain Naadja, à Oued Romane ou à Draria, ce sont les écoliers qui sont les plus exposés au risque de se faire attaquer par les hordes de sangliers et de marcassins. «Les autorités locales doivent trouver rapidement une solution à ce problème, car il est question de préserver nos enfants d'un danger avéré», s'inquiète un habitant de Oued Romane, dans la commune d'El Achour. «Des adultes ont été attaqués. Il s'en est fallu de peu pour que l'irréparable ne se produise», ajoute-t-il. Les localités qui sont les plus touchées par la prolifération des sangliers sont celles qui se trouvent aux abords des bois et des forêts. Attirés par les restes de nourriture dans les niches à ordures, les sangliers sortent des bois pour se nourrir. «Il arrive souvent sur le chemin de l'école, que des élèves rencontrent des meutes de sangliers. Pour se protéger, ils fuient ou grimpent sur les arbres», raconte un père de famille. «Nous lançons un appel aux autorités concernées afin qu'elles interviennent pour mettre fin à la propagation de ces animaux nuisibles», conclut notre interlocuteur. Nouvelle ville de sidi Abdellah : Des insuffisances pénalisantes pour les résidants Les résidants des cités de la nouvelle ville de Sidi Abdellah déplorent le manque de transport. Ils sont continuellement réduits à faire du stop ou recourir aux taxis clandestins pour aller vers le chef-lieu de la commune. «La ligne ouverte par l'Etusa a été suspendue, sans daigner donner la moindre explication» dénoncent-ils. Cette ville, qui accueillent des centaines de familles, dispose d'une salle de soins avec médecin, mais sans infirmier. L' absence d'un aide-soignant pénalise sérieusement les malades, notamment ceux nécessitant des injections et autres soins au quotidien. Pour une simple injection, l'on dépense parfois plus de 500 DA pour les frais de déplacement des malades, apprend-on. D'autres revendications sont exprimées, telles que l'absence du gaz de ville et la fermeture des locaux commerciaux, malgré le grand besoin en différents services. «Il n'y a ni bureau de poste, ni annexe communale, les quelques aires de jeu existantes sont insuffisantes», indiquent-ils.