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Pas de fumée sans feu
Déchets hospitaliers
Publié dans El Watan le 22 - 11 - 2006

L'hiver n'est pas encore arrivé que la cheminée fume. Mais loin de réchauffer nos doigts de pied pourtant bien emmitouflé, la cheminée fume ces déchets qu'on lui a fait ingurgiter.
Et à nos narines de les absorber et d'en apprécier la teneur. N'avez-vous donc pas remarqué cette traînée noire presque tous les jours sur la capitale, plus précisément à la place du 1er Mai et pour ceux qui n'ont pas compris : la cheminée fume à l'intérieur de l'hôpital Mustapha Pacha. Là aussi, il ne s'agit pas de réchauffer les chaumières mais d'incinérer les déchets hospitaliers. « C'est irrespirable », qualifie un médecin qui s'est déplacé auprès de notre rédaction et qui préfère conserver l'anonymat. Pourtant, la direction de l'hôpital a été saisie, des pétitions ont circulé mais rien n'y fait. L'incinérateur continue à cracher sa fumée nauséabonde venant conforter les thèses qui circulent dans l'enceinte de l'hôpital. On rapporte, en effet, que les bouts de chair humaine émanant des amputations sont envoyés directement là-bas. Mélangés aux vêtements souillés, produits pharmaceutiques, seringues, pansements… la nouvelle arme chimique des temps modernes. Et l'hôpital Mustapha Pacha n'est pas un cas isolé. En effet, on répertoriait en 2003 quelque 235 installations destinées à l'incinération de ces déchets dans les hôpitaux. Mais plus de 70 sont hors service. On estime que la production de déchets spécifiques aux soins est de l'ordre de 9000 t/an, dont 8500 t des déchets infectieux et 500 t des déchets présentant des risques chimiques et toxiques. Qualitativement, ces déchets peuvent correspondre à plusieurs choses. D'abord, parmi les déchets à risque, on distingue les déchets anatomiques issus des blocs opératoires ainsi que le sang et ses dérivés tels que le matériel provenant des unités de dialyse ou des laboratoires d'analyses. Tous les autres produits tels que les plâtres, les non-tissés, les couches, les objets à usage unique, les produits périmés, les reliefs de repas, les journaux, les bombes aérosols sont considérés comme des déchets spécifiques hospitaliers. En principe, ces déchets doivent être préalablement emballés dans des récipients conçus pour être jetés. Et avant d'être incinérés, ces récipients ou conteneurs doivent être stockés dans un endroit clos à l'abri des animaux, des intempéries et de la chaleur. Ils ne doivent pas excéder 72 heures dans ces récipients. Cependant, on s'accorde à dire que l'élimination par incinération in situ constitue une solution dans la mesure où cela évite le transport des déchets hospitaliers, mais force est de reconnaître que la plupart de ces incinérateurs ne fonctionnent plus de façon satisfaisante. Leur technologie est obsolète, les fumées ne sont pas traitées, l'entretien est irrégulier… Autant de facteurs permettant d'affirmer que les incinérateurs placés dans les hôpitaux ne répondent plus correctement à ce à quoi ils étaient destinés. Quant aux répercussions sur la santé, aucune étude n'a été établie de façon spécifique sur les émanations de fumée des incinérateurs d'hôpitaux. L'incommodité est reconnue par l'ensemble des médecins et des patients qui se trouvent à proximité. Certains développent des gênes respiratoires même momentanées. Sinon, nous ne pouvons qu'émettre l'idée que le danger doit s'apparenter à celui provoqué par la pollution atmosphérique et qui consistent principalement à provoquer des allergies, de l'asthme, des bronchites chroniques ou des cancers.

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