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Quel avenir pour Abdelmalek Sellal ?
Après les législatives du 4 mai
Publié dans El Watan le 08 - 05 - 2017

Le Premier ministre n'a pas réussi à persuader les Algériens d'aller voter massivement, malgré ses promesses durant ses différents déplacements. L'avenir de A. Sellal à la tête du gouvernement dépend-il du rejet des législatives par une grande partie de la population ?
Avec plus de 15 millions d'abstentions et plus de deux millions de votes blancs, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, sort affaibli de cette échéance. Beaucoup s'interrogent sur son avenir, qu'ils jugent incertain. Quel sera l'avenir du Premier ministre après la proclamation définitive des résultats des législatives du 4 mai par le Conseil constitutionnel ? Rien n'est sûr, si ce n'est l'acte protocolaire de démission de son gouvernement prévu par la Constitution. Va-t-il être reconduit, comme le laissent entendre des cercles qui lui sont proches ?
Peu probable. D'abord, parce qu'il n'a pas réussi à faire des législatives «une fête algérienne», comme il l'a promis. Sur les 23 millions d'électeurs, plus de 15 millions ont boudé les urnes et plus de deux millions ont opté pour le vote blanc. Des chiffres révélateurs de la colère de la majorité silencieuse, mais bien consciente de ce qui l'entoure.
A. Sellal s'était gardé de s'impliquer dans les querelles politiciennes et les luttes de clans autour du palais d'El Mouradia, mais ne s'est pas empêché de se lancer dans une campagne contre les partisans du boycott. De ville en ville, ses discours et meetings ont tous été axés sur la «nécessité» d'un vote «massif» pour «préserver» le pays du scénario libyen ou syrien. Chacune de ses sorties a été une occasion pour exhorter les Algériens à aller voter tout en brocardant le programme présidentiel, suscitant la réaction de l'opposition qui y voyait une campagne pour le FLN, dont il est issu.
Mais, c'est à Sétif que le Premier ministre a choqué par ses déclarations, même si celles-ci s'étaient voulues juste des plaisanteries. Il a ainsi appelé les femmes à battre leur mari si jamais il refusait d'aller voter. Inédits, ces propos ont provoqué un buzz sur les réseaux sociaux, avant d'être repris par de nombreux médias internationaux. Mais les résultats du vote ont exprimé le contraire de ce que voulait A. Sellal.
Le message est très clair. Une forte proportion de la population rejette aussi bien la classe politique que le pouvoir qui n'arrive pas, malgré la richesse du pays, à lui assurer un minimum de vie décente. Economiquement, le pays s'engouffre petit à petit dans une crise financière sans précédent en raison du recul drastique des revenus pétroliers.
Calculé sur la base d'un baril à 50 dollars, le budget de l'Etat risque de connaître, d'ici 2018, un déficit assez important qui obligera le gouvernement à revoir sa politique sociale. Un déficit budgétaire mènera inévitablement vers la cessation de paiement d'une grande partie des salaires de la Fonction publique, la cession de nombreuses entreprises publiques et la suppression du soutien du prix de l'énergie, des produits de large consommation, du carburant et des transports, pour ne citer que ceux-là.
En bref, une batterie de mesures qui toucheront directement le pouvoir d'achat des citoyens, déjà lourdement affecté par les dispositions restrictives de la loi de finances 2017. Tant défendu par le Premier ministre, «le nouveau modèle économique» n'arrive pas à décoller en raison de la fragilité des équilibres financiers de l'Etat. Ce qui complique davantage la mission du chef de l'Exécutif.
«L'obligation de démissionner, après la validation des résultats des élections, se présente comme une aubaine pour partir ailleurs», disent nos interlocuteurs. Si l'on se réfère à l'alinéa 5 de l'article 91 de la Constitution, ajoutent-ils, le Président «peut consulter la majorité parlementaire avant de nommer un Premier ministre. Mais il n'est pas obligé de le faire. Il peut même reconduire Abdelmalek Sellal et, probablement, rafraîchir le staff gouvernemental avec l'arrivée de nouvelles têtes, à qui la mission d'appliquer la politique d'austérité sera confiée».
Pour d'autres sources, ce scénario est «improbable», parce que, soulignent-elles, «sauf surprise, le Premier ministre devrait être parmi les partants. Il a échoué sur le plan politique, mais également économique. De plus, il faudra trouver un nouveau chef de gouvernement qui suscitera le sursaut pour faire sortir le pays de ce marasme», nous dit-on. Partant ou pas, Abdelmalek Sellal sort de l'échéance électorale du 4 mai bien affaibli, tout comme son parti, le FLN, qui sera obligé d'aller chercher de l'aide chez son «frère ennemi», le RND, pour former la majorité absolue au sein de l'APN.


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