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«Le système est dans une crise globale»
Louisa Hanoune appelle à l'élection d'une constituante
Publié dans El Watan le 01 - 07 - 2017

Le Parti des travailleurs (PT) et sa secrétaire générale n'accordent aucun répit au pouvoir et son gouvernement. Depuis la terne séquence électorale du 4 mai, la cheffe du PT, Louisa Hanoune, multiplie les assauts.
Elle a saisi l'occasion du 27e anniversaire de la fondation de son parti célébré hier à (Belfort) Alger, Mme Hanoune a brossé le «portrait» d'un pouvoir politique aux mains d'une caste prédatrices qui «s'est infiltrée dans les institutions de l'Etat». Elle s'est vigoureusement attaquée à «une minorité d'oligarques qui disposent de représentants au sein du Parlement pour élaborer des lois favorisant leurs intérêts comme l'ont démontré les précédentes lois de finances».
Et d'accuser des cercles de «velléités putschistes à la brésilienne pour remettre en cause les intérêts nationaux stratégiques». Une situation qui mine la souveraineté politique et économique du pays, redoute-t-elle, et estime que le temps des ruptures est venu. «Le système politique hérité de celui du parti unique agonise, il vit une crise globale, il doit partir avant qu'il n'emporte avec lui le pays. L'abstention massive lors des dernières élections législatives exprime une défiance totale», assène Louisa Hanoune.
Une rupture avec un système suranné qui passe par «l'élection d'une Assemblée constituante, seule option pour rendre aux Algériens leur souveraineté politique», plaide encore la secrétaire générale du PT. Déroulant la doctrine de son parti, Louisa Hanoune rappelle ce qu'a été le parcours politique et militant de son organisation politique qui «s'inscrit dans l'esprit du mouvement national et de la lutte pour indépendance qui exige de nous de continuer le combat pour la défense des intérêts des classes laborieuses contre les multiples offensives menées par une minorité de prédateurs».
Et de mettre en garde contre une colère générale de la majorité des Algériens qui «n'en peuvent plus des injustices sociales et politiques». «Il peut y avoir une accélération de l'histoire, une radicalisation des luttes sociales ; les grèves et les mobilisations ne cessent de gagner des secteurs de la société. La politique est un processus d'accumulation de dynamiques sur lesquelles personne ne peut avoir d'emprise», prévient Louisa Hanoune.
Elle appelle à la mobilisation générale pour empêcher que des politiques antisociales soient encore adoptées, notamment lors de l'élaboration de la future loi de finances. «Les mesures annoncées par le Premier ministre Abdelmadjid Tebboune ne sont pas suffisantes. Il faut de toute urgence retirer le nouveau code du travail qui s'annonce moyenâgeux, car il autorise l'exploitation des enfants et il remet en cause le droit de grève», défend-elle.
La patronne du Parti des travailleurs ne se borne pas seulement à la défense des droits sociaux des travailleurs et des couches défavorisées, mais elle brandit avec force des revendications démocratiques de plus en plus menacées. «Le système du parti unique sévit encore, la fraude massive qui a marqué le dernier scrutin législatif est un de ses aspects les plus abjects. Les droits politiques et les libertés démocratiques doivent être scrupuleusement respectés, tout comme l'égalité entre les hommes et les femmes.»
Abordant la question de la langue amazighe, Louisa Hanoune défend son enseignement «obligatoire à travers tout le territoire national, car la Constitution la consacre comme langue officielle, elle doit être utilisée dans les administrations du pays, elle doit bénéficier de tous les moyens nécessaires à sa promotion ; une langue qui a été longtemps opprimée a besoin de moyens.» Louisa Hanoune, qui promet de faire de la présence de son parti à l'Assemblée nationale un «lieu de bataille politique pour rendre effective la Constitution», a tenu à solder ses comptes avec ceux qu'elle qualifie de cercles du pouvoir qui en veulent au Parti des travailleurs en raison de ses positions.
«Notre parti a été la cible d'attaques depuis que nous nous sommes mis à dénoncer des dérives oligarchiques qui se sont incrustées dans les institutions de l'Etat. Nous avons été sanctionnés lors des élections législatives. Nous nous réjouissons de ne pas être des amis de ces cercles. Ils s'attaquent à nous parce que nous sommes porteurs d'un projet au profit de la majorité du peuple, parce que nous avons un parcours militant plein de convictions et de principes d'indépendance. Ils peuvent voler nos voix, mais pas l'espoir que nous incarnons», martèle Louisa Hanoune.


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