Après la tournée de travail effectuée au chef-lieu de wilaya, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, a consacré l'après-midi du lundi à l'activité partisane en présidant, à la salle Milev de Mila, les travaux des élections primaires devant consacrer le candidat FLN aux sénatoriales de fin décembre. Très au fait du trop-plein de conflits et de divergences qui laminent les élus FLNistes, M. Louh a appelé à l'unité et la cohésion des rangs. Il définira assez clairement « les règles du jeu » et les critères d'éligibilité. Outre donc l'obligation faite à l'électeur d'opter pour un seul candidat, le ministre du Travail donnera lecture du contenu de la « fameuse instruction n° 4 » qui dispose que « la direction du parti choisira son candidat à la course aux sénatoriales de fin décembre parmi les trois premiers classés ». Le verdict de ce combat n'est tombé que tard dans l'après-midi de la même journée et le vote qui a vu le dépôt de 10 candidatures a été remporté (presque sans surprise) par Abderrahmane Mansour, ex-député et élu de l'APW, avec 29 voix contre 24 pour Brahim Bendjaber, président de la chambre nationale du commerce et de l'industrie. Arrivent ensuite ex aequo en troisième position, avec 12 voix chacun, Salim Meziani, élu APW et professeur universitaire et Kamel Boulamaïz, P/APC de Yahia Beni Guecha. Il y a lieu de noter enfin que le nombre des élus du FLN dans les assemblées locales est de 116 élus, dont 101 ont répondu présents à l'appel et 11 sont dénombrés absents.
