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Les traumatisés mal pris en charge sont devenus à l'âge adulte les acteurs de la violence que nous vivons
Mostefa Khiati. Président de la Forem
Publié dans El Watan le 15 - 09 - 2017

- 20 ans après le massacre de Bentalha, le traumatisme est encore ressenti chez des jeunes ayant vécu ce drame pendant leur enfance. La Forem a tenté d'apporter une aide. Quel bilan pouvez-vous faire aujourd'hui ?
Vingt ans après, je pense que les efforts consentis par la Forem ont été payants comme en témoignent les nombreux enfants (plus de 200 parmi les rescapés de Bentalha) qui ont pu réintégrer la vie sociale. Certes souffrent toujours des cauchemars ou des réminiscences de l'évènement traumatisant avec une intensité beaucoup moins forte qu'au début.
La même expérience a été tentée à Remka, Tiaret, Ain Defla, Tissemsilt, Médéa, Bouira et Jijel, soit directement, soit à travers les psychologues formés à Bentalha. Dans l'ensemble, ce sont plus de 20 000 enfants traumatisés qui ont bénéficié de soins psychologiques. Le plupart se sont améliorés, ce qui a facilité leur réinsertion sociale. D'un autre côté, la Forem a acquis à travers ces évènements douloureux une expertise remarquable dans la prise en charge du trauma, expertise que l'Algérie peut proposer à certains pays du Moyen Orient dévastés aujourd'hui par la violence.
- Des enfants ayant vécu le massacre sont aujourd'hui des jeunes traumatisés dont certains étaient livrés à eux-mêmes. On reproche à l'Etat d'avoir été absent pour leur suivi psychologique. Un commentaire ?
Il faut remarquer que le syndrome post-trauma est une notion relativement nouvelle. Très peu de pays lui accordaient à l'époque de l'intérêt. Même les parents ne comprenaient pas l'utilité d'emmener fréquemment leurs enfants chez les psychologues étant donné qu'ils n'avaient aucune blessure apparente !
Ceci bien sûr n'excuse pas la passivité de certains services publics qui n'ont pas apporté leur aide mais bien au contraire ont parfois délibérément gêné les activités de la Forem par ego. Il faut rappeler que ce sont plus d'un million d'enfants qui ont subi les évènements stressants, soit directement, soit indirectement à travers les médias ou la vox populi. Beaucoup des enfants traumatisés qui n'ont pas été pris en charge à cette époque sont devenus en tant qu'adolescents ou adultes jeunes les acteurs de la violence que nous vivons.
- Pensez-vous que ce traumatisme prévaudra encore chez ces jeunes et quelles méthodes préconisez vous pour que d'autres apprennent à revivre ?
Le trauma est une cicatrice indélébile dans la structure cognitive des personnes touchées. Les soins psychologiques sont capables de la réduire mais certains stigmates restent. Ces personnes restent fragiles intérieurement. Il est conseillé de maintenir le contact avec les psychologues.


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