Des incidents ont émaillé la session de l'APW dans sa nouvelle version, tenue dimanche, et consacrée à l'installation des commissions et à la présentation du bilan de la saison estivale. Des violences verbales, voire des insultes et des bagarres, ont émaillé cette session au cours de laquelle les élus du FLN et du FNA, qui ne font pas partie de l'alliance mise en place pour élire le président et ses vice-présidents, ont manifesté leur mécontentement à l'égard de ce qu'ils appellent leur exclusion de cette instance. «Nous avons été exclus d'une manière illégale, nous avons juste fait savoir au président que ne nous sommes pas concernés par l'intégration des commissions et lui avons signifié que son instance doit assumer ce qui a été consacré», indique un des élus frondeurs. Selon ce dernier, «il y a eu violation des règlements intérieurs de cette assemblée en décidant d'une session ordinaire, alors que cette réunion a un caractère extraordinaire». Enfonçant davantage le clou dans ce qu'il considère comme un outre-passement des règlements, notre interlocuteur fait remarquer que «l'ordre du jour de cette session doit passer par le bureau du président, alors que ce dernier ne dispose même pas d'un bureau». Ces arguments ont été un motif pour les frondeurs pour investir la tribune de l'APW en semant désordre et confusion. «Dans toutes les instances élues, il y a une majorité et une minorité, cette assemblée a fonctionné selon cette règle, maintenant s'il y a des gens qui ne respectent pas cela, qu'ils assument leur position», réagit un élu faisant partie de la majorité dominante réunissant le RND, le HMS et le MNL. Le président de l'APW a, pour sa part, fait remarquer que son instance n'a exclu aucun élu, renvoyant plutôt la balle aux frondeurs, «qui ont refusé d'intégrer les commissions». «La wilaya a besoin de tout le monde, pas de ces histoires pour son développement», conclut-il.
