Suite à l'information relative à une formation sur l'HTA, parue dans notre édition du 6 février, la présidente de l'ADERN, en tant que spécialiste, apporte le complément suivant : « L'HTA (endocrinienne, iatrogène et essentielle, en rapport avec l'environnement : sédentarité, habitudes alimentaires marquées par les sucres rapides et les acides ras saturés d'origine animale, pollution et tabagisme) est une maladie de la paroi vasculaire par remodelage de sa structure qui est un phénomène d'adaptation de l'organisme à des stress répétitifs sur l'axe neuro-endocrino-sur renalien, à l'origine d'un dérèglement hormonal responsable d'une perturbation de l'homéostasie du métabolisme glucido-lipidique. Ce désordre métabolique est à l'origine de la formation de radicaux libres d'où un dépassement du système oxydatif de l'organisme. Après cette physiopathologie de l'HTA conséquence de notre environnement, on comprend l'augmentation alarmante de l'HTA dans le monde. En Algérie, elle est évaluée à 36% de la population à partir de 26 ans. L'HTA en augmentation avec l'âge aurait des retombées très graves sur le coût de la santé et sur la qualité de vie du malade par les AVC (Hémiplégie), la démence (Alzheimer), actuellement casse tête des pays occidentaux. Pour prévenir, il faut aller au-delà des moyens thérapeutiques et faire de l'HTA un problème de santé publique, comme le diabète de type 2 : place de l'enseignement de la nutrition dans le module endocrinologie métabolisme du cursus des études de Médecine (cet enseignement est réduit actuellement à 3 semaines), prise en charge par les caisses d'assurance sociale des prestations médicales (public, privé) permettant une meilleure gestion du médicament, sinon, dès maintenant, formation du personnel paramédical spécialisé en nursing et construction de maisons de retraite. » Dr Zaid Hamdache