Cap sur les logements vétustes Lors d'un point de presse animé dimanche passé, le wali de Souk Ahras a estimé à plus de 8000 logements, les besoins de la wilaya pour l'éventuelle opération d'un renouvellement de l'habitat vétuste qui implique inéluctablement celle du relogement de plusieurs centaines de familles. Il est à rappeler que des bâtisses jamais rénovées, et dont la construction remonte aux premières années de la présence coloniale en Algérie, sont aujourd'hui dans un état de décrépitude avancée. Les rues commerçantes de l'ancienne ville et celles de la cité Tagtagueya, regroupent à elles seules des dizaines de constructions menaçant ruine. Des cas d'effondrements partiels, et heureusement sans pertes humaines, de quelques immeubles ont été signalés notamment au chef-lieu de la wilaya, où la densité de la population pose problème et où le parc immobilier en est sérieusement affecté. Des litiges d'héritiers et la crise du logement sont les principales contraintes affrontées par les responsables dans le traitement de ce dossier épineux. Les locataires qui représentent les 80%, selon le taux avancé par le wali, connaîtront graduellement une prise en charge dans le cadre des différentes formules du logement, préconisées comme solution pour ce problème. Le logement rural a été l'autre point argumenté par les chiffres lors de cette rencontre du premier responsable de la wilaya avec les représentants des différents organes de presse. Ainsi 2000 unités initialement prévues pour la formule LSP, seront attribuées dans le cadre du logement rural. La récupération de 300 autres logements réalisés dans le cadre de la CNEP permettra, par ailleurs, l'affectation de ces derniers au profit de plusieurs directions en qualité de logements de fonction. Leur attribution est prévue pour le mois de mars. Un employé de la DUC pris en flagrant délit de corruption Un employé de la direction de l'urbanisme et de la construction (Duc), a été pris en flagrant délit de corruption dimanche dernier, dans un café du centre ville, au moment où il empochait la somme de 20 000 dinars, remise par un promoteur en échange d'un service demandé par celui-ci. Les mêmes billets photocopiés par les agents de sécurité, alertés auparavant par la victime, ont été découverts sur l'employé indélicat au moment du forfait. Le fonctionnaire peu scrupuleux sera présenté au parquet.